🏓 Sujet De Dissertation Sur Les Caractères De La Bruyère

Dansquelle mesure peut-on dire que Les Caractères de La Bruyère illustrent cette conception du monde dans ses évocations de la société du XVIIème siècle ? Problématique :
Traitant de l'oeuvre du XVIIème siècle au programme des agrégations externes de Lettres classiques et de Lettres modernes ainsi qu'au concours spécial de l'agrégation, l'ouvrage propose un complément utile à la réussite du candidat. Comme tous les "Autres regards", l'ouvrage composé de point de vue complémentaire du Clefs Concours consacré au même sujet. Fiche technique Référence 460625 ISBN 9782350306254 Hauteur 17,8 cm Largeur 12 cm Nombre de pages 160 Reliure broché Format poche INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 Françoise POULET, Myriam TSIMBIDY et Arnaud WELFRINGER LE CORPS DANS LES CARACTÈRES DE LA BRUYÈRE REPRÉSENTATIONS, SIGNIFICATIONS ET ÉCRITURE . . . . . . . . . . . . .21 Marine RICORD DE PRÈS, DE LOIN LES ACCOMMODATIONS DU MORALISTE . . . . .35 Olivier LEPLATRE LE PEUPLE DANS LES CARACTÈRES DE LA BRUYÈRE . . . . . . . . . .55 Pierre RONZEAUD ENJEUX DU NOM PROPRE FICTIONNEL DANS LES CARACTÈRES DE LA BRUYÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . .69 Tiphaine ROLLAND GOÛTER LES TEMPS’ LE MOMENT MODERNE POUR LA BRUYÈRE . . . . . 87 Delphine REGUIG LES CARACTÈRES, LE SAVOIR DE LA LITTÉRATURE . . . . . . . . . . .105 Laurence GIAVARINI PARLER À ZÉNOBIE ÉNONCIATION TROUBLE ET FABRIQUE DE L’HERMÉTISME DANS LA REMARQUE 78 DU CHAPITRE DES BIENS DE FORTUNE’ . . . . . . . . . . . . 121 Yohann DEGUIN ÉLÉMENTS POUR UNE ÉTUDE STYLISTIQUE DES PRONOMS RELATIFS DANS LES CARACTÈRES . . . . . . . . . . . .133 Nicolas LAURENT BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149 Sous la direction de Françoise Poulet, responsable de la partie “Travail du texte” des volumes Atlande consacrés aux programmes de Littérature française du XVIIe et du XVIIIe siècle, est maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne. Myriam Tsimbidy dirige la partie “Littérature” des volumes Atlande consacrés aux programmes de littérature française du XVIIe siècle. Elle est professeur à l’université Bordeaux Montaigne. Arnaud Welfringer est maître de conférences à l’université Bordeaux Montaigne, et spécialiste de littérature française du XVIIe siècle et de théorie littéraire. Avec des contributions de Yohann Deguin est professeur agrégé de Lettres modernes et docteur en Langue et Littérature françaises de la première modernité. Il a consacré sa thèse aux Mémoires d’Ancien Régime et travaille sur les identités collectives dans les écrits non-fictionnels. Laurence Giavarini est maîtresse de conférences HDR en Littérature française du XVIIe siècle, membre du centre Chevrier université de Bourgogne et du Grihl CRH-EHESS. Elle travaille sur les politiques de la littérature au XVIIe siècle, la question libertine, la notion d’expérience. Elle est l’auteur de La Distance pastorale. Usages politiques de la représentation des bergers xvie-xviie siècles, Paris, Vrin-Ehess, “Contextes”, 2010, de plusieurs collectifs Construire l’exemplarité. Pratiques littéraires et discours historiens xvie-xviiie siècles, actes du colloque de Dijon mars 2006, EUD, 2008 ; L’écriture des juristes, actes du colloque de Dijon, Paris, Classiques Garnier, “Études et textes de la Renaissance”, 2010 ; Pouvoir des formes, écritures des normes. Brièveté et normativité Moyen Âge/Temps Modernes, actes augmentés du colloque de Dijon juin 2013, Dijon, EUD, “Sociétés”, 2017. Elle a participé au collectif du GRIHL, Écriture et action. xviie-xixe siècle, une enquête collective, Paris, Éditions de l’EHESS, “En temps et lieux”, 2016. Nicolas Laurent est maître de conférences en Linguistique et stylistique françaises à l’École Normale Supérieure de Lyon et membre de l’IHRIM UMR 5317. Ses travaux portent en particulier sur le nom propre et ses “seuils” La Part réelle du langage. Essai sur le système du nom propre et sur l’antonomase de nom commun, Paris, Champion, 2016, la pensée de l’individu dans la langue, la grammaire de la phrase, la sémantique et la stylistique des mots grammaticaux, l’épistémologie du style. Il a été président de la commission de grammaire de l’agrégation externe de Lettres Modernes 2015-2018. Olivier Leplatre est professeur de Littérature française à l’Université Jean Moulin Lyon 3 où il enseigne la littérature du XVIIe siècle. Il a publié plusieurs travaux sur cette période, consacrés notamment à La Fontaine et Fénelon. Il s’intéresse également aux rapports entre textes et images. Il est cofondateur de la revue en ligne Textimage. Sur La Bruyère, il a entre autres fait paraître un ouvrage intitulé “Les Caractères”, Jean de La Bruyère, Bordas, coll. “L’oeuvre au clair”, 2004. Delphine Reguig est professeure de Littérature française du XVIIe siècle à l’université Jean Monnet Université de Lyon – Saint Étienne. Ses travaux, qui se situent au croisement de l’histoire des idées et de la poétique, ont donné lieu à des publications parmi lesquelles on peut compter par exemple Le Corps des idées pensées et poétiques du langage dans l’augustinisme de Port-Royal Arnauld, Nicole, Pascal, Mme de Lafayette, Racine, Paris, Champion, 2007 et Boileau poète. “De la voix et des yeux…”, Paris, Classiques Garnier, 2016. Elle a rédigé, à destination du public étudiant, l’ouvrage Histoire littéraire du xviie siècle, Paris, Armand Colin, collection “Cursus”, 2017. Parmi ses entreprises en cours, elle est actuellement responsable de l’édition critique en ligne du Parallèle des Anciens et des Modernes de Charles Perrault Marine Ricord est maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne, spécialiste de Littérature française du XVIIe siècle, en particulier des moralistes. Elle est l’auteur de l’ouvrage “Les Caractères” de La Bruyère ou les exercices de l’esprit, Paris, “Écrivains”, 2000. Tiphaine Rolland est maître de conférences en Littérature française du XVIIe siècle à Sorbonne Université Paris. Elle est spécialiste des traditions de la fable et du conte à rire de la première modernité, de ses métamorphoses dans l’œuvre de La Fontaine et de la représentation du divertissement à la Renaissance et à l’âge classique. Elle est l’auteur de deux livres L’Atelier du conteur. Les Contes et nouvelles de La Fontaine Champion, 2014 et Le “vieux magasin” de La Fontaine. Les Fables, les Contes et la tradition européenne du récit plaisant Droz, 2020. Elle est trésorière de la Société des Amis de La Fontaine et secrétaire de rédaction de la revue Le Fablier. Pierre Ronzeaud est professeur émérite de Littérature française à Aix-Marseille Université. Il préside la Société de Littératures classiques et dirige la revue Littératures classiques. Ses travaux portent notamment sur le peuple, les harengères, l’Utopie, la littérature politique, les pamphlets, les Mazarinades, les mémorialistes Retz, Saint-Simon, La Rochefoucauld, les moralistes La Bruyère, Fénelon, la poésie Théophile de Viau, Molière, Corneille, Racine, etc. Il vient de codiriger le n° 100 de Littératures classiques L’Aventure au xviie siècle, itinéraires d’une notion janvier 2020. En 1963, Roland Barthes assignait à La Bruyère “une place ambiguë” “l’école lui reconnaît une grande importance, met ses maximes, son art, son rôle historique en sujets de dissertation […]. Cependant, hors l’école, […] la critique elle-même s’est peu souciée de renouveler l’image toute scolaire que nous avons de lui ; son œuvre ne s’est prêtée à aucun des langages nouveaux de notre siècle […]. Connu à l’égal des grands noms de notre littérature, La Bruyère est cependant déshérité, on dirait presque désaffecté ; il lui manque même ce dernier bonheur de l’écrivain être méconnu” [BARTHES, 2002, p. 473]. Est-ce forcer le trait de considérer que depuis tout s’est inversé ? Si la critique s’est largement appliquée à modifier et préciser notre compréhension de l’auteur des Caractères, “l’école” ne lui reconnaît plus guère l’importance qu’il avait il y a encore quelques décennies. Faut-il corréler cette perte d’importance scolaire à l’absence de La Bruyère des programmes d’agrégation depuis 1991 – soit depuis pas moins de vingt-huit ans ? La Fontaine, Molière, Racine, Corneille ou Pascal pour s’en tenir aux “grands noms” du canon scolaire auquel allude Barthes n’ont pas connu semblable éclipse au cours des dernières décennies. quoi qu’il en soit, on ne peut que souhaiter que, désormais à nouveau familier des agrégatifs et des futurs agrégés, La Bruyère retrouve “une grande importance” – mais, précisément, une importance nourrie des renouvellements apportés par la critique à la description et à la compréhension de son œuvre c’est du moins ce à quoi aimerait contribuer le présent recueil d’articles. Résumédu document. Etude linéaire du fragment 22 du chapitre De la Cour dans Les Caractères de La Bruyère. L'on se couche à la cour et l'on se lève sur l'intérêt; c'est ce ÉnoncéSujet Vous commenterez ce texte issu des Caractères de La Bruyère. Pamphile ne s'entretient pas avec les gens qu'il rencontre dans les salles ou dans les cours si l'on en croit sa gravité et l'élévation de sa voix, il les reçoit, leur donne audience, les congédie ; il a des termes tout à la fois civils et hautains, une honnêteté impérieuse et qu'il emploie sans discernement ; il a une fausse grandeur qui l'abaisse, et qui embarrasse fort ceux qui sont ses amis, et qui ne veulent pas le Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l'idée de sa grandeur, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité ; il ramasse, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s'en enveloppe pour se faire valoir ; il dit Mon ordre, mon cordon bleu , il l'étale ou il le cache par ostentation un Pamphile en un mot veut être grand, il croit l'être ; il ne l'est pas, il est d'après un grand. Si quelquefois il sourit à un homme du dernier ordre, à un homme d'esprit, il choisit son temps si juste, qu'il n'est jamais pris sur le fait ; aussi la rougeur lui monterait-elle au visage s'il était malheureusement surpris dans la moindre familiarité avec quelqu'un qui n'est ni opulent, ni puissant, ni ami d'un ministre, ni son allié, ni son domestique ; il est sévère et inexorable à qui n'a point encore fait sa fortune il vous aperçoit un jour dans une galerie, et il vous fuit ; et le lendemain, s'il vous trouve en un endroit moins public, ou s'il est public en la compagnie d'un grand, il prend courage, il vient à vous, et il vous dit Vous ne faisiez pas hier semblant de nous voir. Tantôt il vous quitte brusquement pour joindre un seigneur ou un premier commis ; et tantôt s'il les trouve avec vous en conversation, il vous coupe et vous les enlève vous l'abordez une autre fois, et il ne s'arrête pas ; il se fait suivre, vous parle si haut que c'est une scène pour ceux qui passent aussi les Pamphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre ; gens nourris dans le faux, et qui ne haïssent rien tant que d'être naturels ; vrais personnages de comédie, des Floridors, des ne tarit point sur les Pamphiles ; ils sont bas et timides devant les princes et les ministres, pleins de hauteur et de confiance avec ceux qui n'ont que de la vertu ; muets et embarrassés avec les savants ; vifs, hardis et décisifs avec ceux qui ne savent rien ; ils parlent de guerre à un homme de robe, et de politique à un financier ; ils savent l'histoire avec les femmes ; ils sont poètes avec un docteur, et géomètres avec un poète de maximes, ils ne s'en chargent pas ; de principes, encore moins, ils vivent à l'aventure, poussés et entraînés par le vent de la faveur et par l'attrait des richesses ; ils n'ont point d'opinion qui soit à eux, qui leur soit propre, ils en empruntent à mesure qu'ils en ont besoin ; et celui à qui ils ont recours, n'est guère un homme sage, ou habile, ou vertueux, c'est un homme à la mode. »La Bruyère, Les Caractères, livre ix, Des grands », remarque 50

Dissertationde Français Sujet : « L’homme n’a point d’usages ou de coutumes qui ne soient de tous les siècles ». Vous discuterez cette affirmation de La Bruyère dans Les Caractères, en

Aide pour rapport de stage La Bruyère, "Les Caractères" le travail littéraire du moraliste Dans une lettre officielle, à l’attention d’un client, d’une entreprise ou d’une institution, l’orthographe et la syntaxe sont très importants. C’est une question de crédibilité. Si vous n’êtes pas sûr de vous, n’hésitez pas à vous faire relire par quelqu’un. Dissertation la bruyère Les maximes correspondent à une affirmation à valeur universelle, au présent de vérité générale Un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun» V, remarque 1. C’est une écriture qui vise la clarté mais aussi l’abstraction comme le montre l’important vocabulaire philosophique. Exemple lettre postale Promos ebooks du mois faites le plein de lectures numériques à petit prix. Les Caractères - Jean de La Bruyère •Les réécritures du XVII à nos jours Molière Dom Juan scènes 5 et 6. Don Juan face à la mort Extrait De la cour » des Caractères Par un plan analytique, c'est celui que nous proposons Articles similaires Comment réussir sa dissertation sur le roman ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre ! Lors des épreuves écrites du baccalauréat de français, la dissertation est souvent une grande source d’angoisse et d’appréhension chez les élèves de première. Et pourtant, une bonne dissertation n’est qu’une affaire de méthode et d’entraînement. Tu trouveras ci-dessous trois exemples de plans de dissertation sur le roman afin de faire de toi un véritable professionnel de cet exercice ! Présentation lettre postale En Grande-Bretagne, le code postal se présente en 2 groupes de 3 chiffres et lettres majuscules. Dissertation sur la Poésie et l’Expression des Sentiments Personnels Chapitres Français en Première
Lemoraliste dénonce la vanité humaine, la bêtise et surtout la primauté de la naissance sur le mérite. Nous discuterons alors de l’extrait de la préface des Caractères où La Bruyère écrit «
Problématique Les Caractères, l’expression d’un idéal classique ? Chapitre V, De la société et de la conversation, remarque 9 ajout de la 8ème édition Intro A propos de la question du portrait , éléments de réflexion sur la question du genre des Caractères à partir d’éléments de définition. Le caractère est un genre spécifique, au-delà du portrait b Le mot caractère * étymologie = signe gravé, empreinte, et de là type, voire marque en creux d’une médaille * mœurs d’une personne ou d’un groupe ; leur description dans une oeuvre littéraire. On peut transposer effectivement dans le domaine littéraire le sens étymologique une simplification du trait, une stylisation, individualité susceptible de reproduction etc. cf Comédie de caractères. Petit Robert // Ethopée de éthos mœurs, caractères terme de littérature. Figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d’un personnage. Littré. Arrias est un portrait , type de discours souvent choisi par LB pour mener à bien son projet. Le portrait en mouvement, comme c’est le cas ici, est un caractère au sens de LB, ou une éthopée, dans la mesure où se trouve dépassée la simple description pour n’être retenu que le trait marquant représentatif d’un type de personnage.. Le portrait , genre pictural, activité littéraire à la mode dans les salons. Le succès des C. est, en grande partie, lié aux portraits dont les lecteurs cherchaient les originaux dans la société. Dans les enrichissements postérieurs à la 1ère édition, c’est le type de discours le plus représenté. cUn nom grec. CONNOTATIONS. L’idée d’un type humain même si la dimension contemporaine existe aussi s’impose à travers ce nom sans référent reconnaissable. Il constitue ainsi aussi une sorte de paravent . A. Le portrait d’un menteur un texte argumentatif ? - Il s’agit d’analyser les caractéristiques d’un type de discours entre récit, description et argumentation -ENONCIATION ➢ Une première proposition comme un programme double dimension énonciative à 4. Ce texte est un portrait et une critique du portrait. Présentation d’un personnage + formulation d’une idée l’affirmation d’un savoir universel est suspecte / Il faut se méfier des beaux parleurs. TEMPS récit /TA, COMPARATIF, LEXIQUE SYNTAXE une seule phrase … La suite du texte est à la fois portrait et illustration/justification d’une idée. ➢ L’élaboration d’un caractère en situation évocation du cadre les signes distinctifs d’un type social. Bavard LEXIQUE, égocentrique PROGRESSION à 11, discourtois coupe la parole/la monopolise, menteur ➢ Choix significatif du registre ironique les EXAGERATIONS et les OPPOSITIONS guident l’interprétation du lecteur. Le portrait de Arrias portrait critique qui permet de reconstituer en creux une forme d’idéal. Bilan à travers un portrait, une satire de comportements sociaux au nom de valeurs implicites de mesure, de prise en compte de l’autre cf préfixe con / cum = avec dans conversation .A. anti -honnête homme B. Une scène de comédie dénonciation d’une société du spectacle - L’écriture de ce portrait est à mettre en relation avec celle d’une scène de théâtre, où l’on voit et où l’on entend – ➢ Mise en place d’une scène -càd un espace avec acteurs et spectateurs , un temps donné = un repas chez un noble. Une action = la conversation. dimension sociologique ➢ Progression visuelle avec variations de cadrage, significatives. Le lecteur se transforme en spectateur. ➢ Effacement progressif de l’énonciateur. Les paroles rapportées du discours narrativisé à 9 verbes de parole et de pensée qui résument le sens général des propos tenus au style direct. Lecteur –auditeur. Silence après la chute . Bilan Organisation significative d’une satire d’une société fondée sur le paraître, le mensonge, le spectacle. ➢ C. L’invention dune forme un texte classique ? - Ce portrait est l’expression d’une forme adaptée à son propos, forme transparente, parfaite significative en elle-même- ➢ Un point de vue privilégié. Le lecteur oublie les convives pour n’être occupé que de A. PRONOMS une seule proposition avec un autre sujet l. 11. Le SD de la fin fait disparaître A. Déjà éclaté ➢ Les choix énonciatifs confèrent une place privilégiée au lecteur qui construit le sens. Par ses réactions cf B, il prend ses distances. Fin significative silence de l’énonciateur. Le lecteur interprète. ➢ Mise en abyme de la démarche de persuasion cf Arrias cherche à persuader son interlocuteur qu’il dit vrai, il cherche l’adhésion de son auditeur comme LB. Ambivalence LB veut-il signifier qu’il faut se méfier de ce qu’il dit ? qu’il faut admirer son art d’écrivain LB a une haute idée de son activité d’écriture? Veut-il rendre con lecteur moins crédule ? cf projet classique des C. Bilan /conclusion il faut imaginer le salon –mis en abyme ici -dans lequel est lu ce portrait.
Lesujet de dissertation porte sur une question d’ordre littéraire ou général en rapport avec le domaine artistique. Le sujet est composé de deux parties principales, à savoir, l’énoncé et la consigne. Dans l’épreuve de littérature, la dissertation est le sujet de type III. Lorsqu’on veut traiter un sujet de dissertation, trois
Une collection dédiée aux œuvres intégrales du BAC de Français 1re et à leurs parcours associés.• Le Parcours associé La comédie socialeVoie générale• RésuméLa Cour est un théâtre grandiose où se joue une comédie sociale orchestrée par des courtisans souvent aussi cruels que sur cet univers de faux-semblants que La Bruyère pose un regard plume, d'une précision chirurgicale, dresse des portraits qui, en y regardant bien, se révèlent très proches de nous...Les + de la collection• Tous les repères sur l'auteur et le contexte de l'œuvre• Des explications linéaires pour se préparer à l'oral• Le Dossier du lycéen avec tous les thèmes clés et les enjeux de l'œuvre et du parcours associé, des sujets de dissertation et des points de méthode pour préparer les élèves au Bac de Français "Pour en savoir plus et pour télécharger gratuitement le livret pédagogique réservé exclusivement aux enseignants rendez-vous sur
LesCaractères Ou Les Moeurs De Ce Siècle : Choix De Fragments Intégraux de Jean De La Bruyère et d'autres livres, articles d'art et de collection similaires disponibles sur AbeBooks.fr.

La Bruyère a traduit Les Caractères de Théophraste, du grec au français. Au fur et à mesure des éditions, il ajoute ses propres caractères "ou les mœurs de ce siècle". L'auteur y traite de divers sujets, comme l'esprit, le mérite, les femmes, le cœur, la conversation. Il analyse surtout l'esprit de la cour, les injustices, les jugements. L'œuvre est pleine d'humour même si elle est plutôt pessimiste. Elle est faite de portraits, de scènes de la vie de tous les jours. On parle parfois de drames ou de petites comédies, ou encore de maximes, dissertations ou sermons. La Bruyère s'inspire de Montaigne, Pascal et La Rochefoucauld. Il se fait donc moraliste, puisque le but est d'amuser et d'instruire en parlant des moeurs de son époque. Son œuvre se fonde donc sur l'argumentation. ISur l'auteur Jean de La Bruyère est né à Paris en 1645. Il est éduqué au collège de l'ordre des oratoriens, puis il passe une licence de droit. Il achète un office de trésorier à Caen. En 1684, il devient le précepteur du petit-fils de Condé, un poste qui va beaucoup lui servir et lui permettre de gagner de l'importance. Les Caractères est son œuvre la plus connue. L'ouvrage est réimprimé plusieurs fois l'année de sa Bruyère entre à l'Académie française en 1693. Il meurt trois ans plus tard d'une crise d'apoplexie. IIDes textes satiriques ALes cibles Dans sa préface, La Bruyère explique qu'il veut mettre à jour les vices humains pour mieux les corriger. Il a pour cibles principales l'Église, la monarchie et la Bruyère s'attaque aussi aux riches, à la haute bourgeoisie et à l'aristocratie. Il est très virulent. Il dénonce la corruption et l'injustice de la société. Il montre comment les plus démunis sont toujours les victimes du gouvernement. Le tiers état est réduit à la misère. L'auteur conteste les valeurs en place et demande plus de justice, plus d'attention portée à ceux qui en ont vraiment besoin. Il s'inscrit dans ce sens dans le mouvement des Lumières qui va naître un peu plus tard, au XVIIIe siècle. BUne satire Pour se moquer, La Bruyère utilise principalement la satire. Dans "De la cour", il fait une critique sévère de la débauche et de l'alcoolisme qui règne à la cour. Il souligne la coquetterie des femmes et critique l'hypocrisie et la dissimulation. Il explique ainsi comment les hommes portent des perruques pour mieux se au-delà de la satire de l'aristocratie, La Bruyère offre une satire de la monarchie et du roi divin. Il dénonce la soumission totale au monarque, et montre comment finalement le roi prend la place de Dieu dans ce genre de gouvernement. La tonalité du texte est donc très virulente."De la cour", Les Caractères IIIUne œuvre classique qui s'appuie sur les portraits AUn portraitiste Le succès et l'intérêt de l'œuvre reposent en grande partie sur la façon dont l'auteur fait des portraits. En effet, il a un sens du détail et de l'observation très prononcé. Il est très pittoresque, il utilise beaucoup d'anecdotes. Il sait peindre la personnalité d'un homme en quelques Bruyère use de beaucoup de procédés littéraires et principalement d'ironie. Il donne une dimension universelle à ces portraits, car chaque portrait devient une illustration d'un défaut, d'un caractère, d'un vice. On se détache du singulier pour aller vers le général, le portrait type. BLe classicisme Les Caractères s'inspire de plusieurs auteurs, Montaigne, Homère, Térence, Virgile, Molière, Corneille et Racine. Parmi ses contemporains, La Bruyère apprécie particulièrement Boileau et La Fontaine. Il se place donc dans la lignée du classicisme. Il respecte la bienséance, le bon goût, il travaille précisément sur la langue. Il imite surtout les Anciens, comme la Querelle qui oppose les Anciens et les Modernes, La Bruyère prend le parti des anciens. Les mœurs et les règles classiques sont à défendre. Lorsque La Bruyère est élu à l'Académie française en 1693, on parle de victoire des Anciens. Pourtant, l'étude de son œuvre montre bien qu'il s'oppose à certaines choses liées au classicisme, et on le rapproche parfois d'un Moderne.

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Jean de La Bruyère écrit Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire ; les grands sujets lui sont défendus il les entame quelquefois, et se détourne ensuite sur de petites choses, qu’il relève par la beauté de son génie et de son style. » Les Caractères, 1688, chap. I, fr. 65 Dans quelle mesure cette remarque vous paraît-elle éclairer l’œuvre satirique de Boileau? Navigation des articles Etude des satires et de l'art poétique Vousrépondrez à cette question dans un développement structuré votre travail prendra appui sur les caractères de La Bruyère sur les textes et documents du parcours associé à cet œuvre et sur votre culture personnelle Merci d’avance pour votre aide. Total de réponses: 1 Montrez les réponses. Une autre question sur BAC. BAC, 24.10.2019 11:50. Paru le 30 juin 2021 import_contacts Collection Étonnants classiques Résumé Détails Compatibilité Autres formats En 1688, la ville et la cour sont bouleversées par la publication des Caractères. D’abord assimilés à un événement mondain, ils apparaissent aujourd’hui comme une œuvre moraliste majeure qui, dans sa critique de la comédie sociale, prend le recul nécessaire pour rendre ses remarques universelles. TOUT POUR COMPRENDRE • Notes lexicales • Biographie de l’auteur • Contexte historique et littéraire • Genèse et genre de l’œuvre • Chronologie et carte mentale LA COMÉDIE SOCIALE • Analyse du parcours • Groupement de textes • Histoire des arts VERS LE BAC • Explications linéaires guidées • Sujets de dissertation et de commentaire guidés • Recueil de citations • Méthodologie CAHIER ICONOGRAPHIQUE Lire plusexpand_more Titre Les Caractères, Livres V à X BAC 2022 EAN 9782080261427 Éditeur Flammarion Date de parution 30/06/2021 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection CARE L'ebook Les Caractères, Livres V à X BAC 2022 est au format ePub protégé par CARE check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crée ma liste d’envies Vous devez être connectée pour pouvoir créer et sauvegarder votre liste d’envies cancel Déjà cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gérer vos informations personnelles accéder à tous les e-books que vous avez achetés avoir des suggestions de lectures personnalisées Livre non trouvé Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible à la vente dans votre pays, mais exclusivement réservé à la vente depuis un compte domicilié en France. L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bénéficiez d’un crédit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, résiliez à tout moment ! L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez être redirigé vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnées bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnés ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite !

LesCaractères livre 5 à 10 contient 380 remarques séparés en 6 parties, chacune sur un thème différent, où la bruyère décrit et critique la société qui l'entoure et à travers des portrait satirique dresse le portrait de l’honnête Homme. 1 er livre: De la société et de la conversation /

Dissertation rédigée Les Caractères de La Bruyère pour l’objet d’étude Comédie sociale » En quoi l’ouvrage Les caractères est-il une dénonciation de la société du spectacle, par laquelle tout le monde joue un rôle pour duper autrui, et des vices humains ? Vous répondrez à cette question dans un développement structuré. Votre travail prendra appui sur Les caractères de La Bruyère, sur les textes et documents que vous avez étudiés en classe dans le cadre du parcours associé à cette œuvre et sur votre culture personnelle. INTRODUCTION LES CARACTERES Jean de la Bruyère se définissait comme un témoin privilégié de la comédie humaine », lui qui par son rôle de précepteur du Duc de Bourbon se situait au première loge du spectacle hypocrite des courtisans et des courtisés. Son expérience des hommes et de la société s’illustrera à travers son œuvre. Les Caractères » 1688, dans laquelle il y apparait moraliste pénétrant, satiriste plein d’ironie et styliste original. Auteur classique, il s’inscrit sous le patronage de Théophraste dont il prétend s’être inspiré. Pourtant, Les Caractères » est une œuvre complète dépeignant les passions de la génération versaillaise afin d’en corriger les défauts mais inaugurant également la critique littéraire moderne et les prémices d’une critique du système social et politique. Si le principe de l’œuvre provient de l’antiquité,.son propos vise surtout à souligner les défauts majeurs des individus de son époque. Comme il l’énonce dans sa préface, je rends au public ce qu’il m’a prêté, j’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage ». Dans quelle mesure La Bruyère parvient-il à se faire l’analyste des mœurs et de la psychologie humaine ? 1. Le contempteur du paraître dans la vie en société a Le grand siècle de la Vanité b Le rire et la satire des comportements démesurés 2. L’art d’écrire des vérités incarnées a La brièveté incisive du trait pour une plénitude du sens b La prétention à l’universel et à l’intemporel POUR TÉLÉCHARGER LE SUJET ENTIEREMENT RÉDIGÉ Pour aller plus loin sur La Bruyère La Bruyère Biographie et résumé des Caractères Pour réussir ton oral de français et ton grand oral du BAC, tu peux suivre notre formation en ligne Deviens éloquent ! LesCaractères de La Bruyère I) Le mélange des genres A) L'essai (2 points) Un essai est un récit dans lequel l'auteur débat d'un sujet selon son point de vue. La Bruyère, dans "les Caractères" nous fait part de son opinion sur la souveraineté, il s'agit donc d'un essai. (Melina) Son implication est d'ailleurs montrée par l TEXTE A - Jean de La Bruyère, Les Caractères, "De l'homme" Gnathon ne vit que pour soi, et tous les hommes ensemble sont à son égard comme s'ils n'étaient point. Non content de remplir à une table la première place, il occupe lui seul celle de deux autres ; il oublie que le repas est pour lui et pour toute la compagnie ; il se rend maître du plat, et fait son propre1 de chaque service il ne s'attache à aucun des mets, qu'il 5 n'ait achevé d'essayer de tous ; il voudrait pouvoir les savourer tous tout à la fois. Il ne se sert à table que de ses mains ; il manie les viandes2, les remanie, démembre, déchire, et en use de manière qu'il faut que les conviés, s'ils veulent manger, mangent ses restes. Il ne leur épargne aucune de ces malpropretés dégoûtantes, capables d'ôter l'appétit aux plus affamés ; le jus et les sauces lui dégouttent du menton et de la barbe ; s'il enlève un ragoût de dessus un 10 plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe ; on le suit à la trace. Il mange haut3 et avec grand bruit ; il roule les yeux en mangeant ; la table est pour lui un râtelier4 ; il écure5 ses dents, et il continue à manger. Il se fait, quelque part où il se trouve, une manière d'établissement6, et ne souffre pas d'être plus pressé7 au sermon ou au théâtre que dans sa chambre. Il n'y a dans un carrosse que les places du fond qui lui conviennent ; dans toute 15 autre, si on veut l'en croire, il pâlit et tombe en faiblesse. S'il fait un voyage avec plusieurs, il les prévient8 dans les hôtelleries, et il sait toujours se conserver dans la meilleure chambre le meilleur lit. Il tourne tout à son usage ; ses valets, ceux d'autrui, courent dans le même temps pour son service. Tout ce qu'il trouve sous sa main lui est propre, hardes9, équipages10. Il embarrasse tout le monde, ne se contraint pour personne, ne plaint personne, ne connaît de 20 maux que les siens, que sa réplétion11 et sa bile, ne pleure point la mort des autres, n'appréhende que la sienne, qu'il rachèterait volontiers de l'extinction du genre humain. 1 son propre sa propriété. 2 viandes se dit pour toute espèce de nourriture. 3 manger haut manger bruyamment, en se faisant remarquer. 4 râtelier assemblage de barreaux contenant le fourrage du bétail. 5 écurer se curer. 6 une manière d'établissement il fait comme s'il état chez lui. 7 pressé serré dans la foule. 8 prévenir devancer. 9 hardes bagages. 10 équipage tout ce qui est nécessaire pour voyager chevaux, carrosses, habits, etc.. 11 réplétion surcharge d'aliments dans l'appareil digestif. Commentaire 16 points Vous commenterez le texte de La Bruyère texte A. I - L'ANALYSE ET LES DIFFICULTES DU SUJET Sujet Contraintes ● Vous ferez le commentaire de l'extrait de La Bruyère ► Contrainte explicite le commentaire d’un extrait des Caractères de La Bruyère. ► Contraintes implicites il convient de montrer - son habileté à commenter, en organisant une réflexion sur un texte qui permette d’en révéler la signification profonde, en s’appuyant sur des exemples ; - que le texte a une visée argumentative, puisque c'est l'objet d'étude du sujet. Aidez-vous de votre travail sur la question. Caractéristiques générales du texte attendu ● Il s'agit de produire un commentaire composé, qui prenne non pas la forme d’une explication de texte, comme à l’oral de français, et encore moins d’une paraphrase ou d’un récit reprenant le texte. ● Ce commentaire doit prendre la forme de la dissertation littéraire, être écrit comme un essai. ● Aucune remarque sur la forme du texte à étudier ne doit faire l’objet d’une analyse ou d’un développement à part, sans relation avec la signification de l’œuvre. ● Aucune allusion aux textes du corpus, aucune comparaison n’est demandée, ni souhaitable, sauf s’il apparaissait clairement que l’auteur n’a écrit ce texte qu’en réaction ou après avoir lu les textes antérieurs, qui figurent dans le corpus. II - LES DIFFERENTS TYPES DE PLANS POSSIBLES Par un plan analytique, c'est celui que nous proposons 1. la technique du portrait comment La Bruyère s'y prend pour que nous nous représentions bien Gnathon ; 2. la fonction de ce portrait que cherche à dénoncer La Bruyère ? Par un plan descriptif, c'est peut-être celui auquel beaucoup d'entre vous vont penser 1. le comportement, le portrait en acte attention à ne pas parler de portrait physique on n'en a pas ici ; 2. le caractère ; 3. mais il faudrait forcément ajouter une partie sur la fonction satirique donc cette partie rejoindrait le plan analytique en se demandant ce que représente ce personnage. Le risque de ce plan est de se répéter car la dénonciation est contenue dans la peinture du caractère. C'est aussi de voir des éléments qui ne sont pas vraiment dans le texte portrait physique ou même portrait moral. Au fond, La Bruyère ne fait que décrire le comportement de Gnathon. A nous d'en déduire son défaut de caractère. III - LES PISTES DE REPONSES PREMIeRE PARTIE LA TECHNIQUE DU PORTRAIT 1. Un portrait vivant et en mouvement La Bruyère dresse le portrait d'un homme en action, nous le voyons vivre sous nos yeux noter dès la première phrase l'utilisation du verbe "vivre" "Gnathon ne vit que pour soi". On pourrait parler de portrait saisi au vif, c'est-à-dire en action, en mouvement. Plusieurs indices le montrent – l'utilisation du présent tout au long du texte présent à la fois de narration et de description dans les deux cas, le présent nous donne à voir, sous nos yeux mêmes, le personnage. – l'accumulation des verbes, et notamment des verbes d'action "il manie les viandes, les remanie, démembre, déchire" "il écure ses dents, il continue à manger" l. 12. – on l'observe dans plusieurs situations de la vie quotidienne à table à 12 ; ensuite "quelque part où il se trouve" "au sermon" c'est-à-dire à l'église, "au théâtre","dans sa chambre", "dans un carrosse", en "voyage avec plusieurs", "dans les hôtelleries". C'est comme si on suivait son emploi du temps. – si la plupart du temps, le portraitiste est extérieur au personnage, il lui arrive parfois de restituer ses pensées en focalisation interne "il voudrait pouvoir les savourer tous" l. 5, "il oublie " l. 3, "et ne souffre pas" l. 13 au sens il ne supporte pas. Non contents de le voir agir, nous savons donc ce qu'il pense. – l'écriture sert ce portrait en mouvement. Les phrases sont courtes pour la plupart. La Bruyère ne les relie presque jamais entre elles on peut parler d'effet de parataxe. L'impression produite est celle de la rapidité comme si l'écrivain croquait le personnage en quelques traits rapides et sûrs. L'effet sur le lecteur est évidemment de rendre ce portrait plus réel. Le texte en devient plus accessible, plus lisible. 2. Un portrait caricatural Ce portrait a une autre caractéristique il est exagéré et tend à la caricature. Comme un dessinateur, La Bruyère trace des traits insistants, appuyés. Là encore, on peut relever plusieurs indices – les hyperboles à table, Gnathon "occupe lui seul" la place "de deux autres". Il se comporte comme un glouton répugnant et sans gêne "s'il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe" l. 9-10 ; "il mange haut est avec grand bruit" l. 11 ; "le jus et les sauces lui dégouttent du menton et de la barbe" l. 9. – les oppositions servent aussi la caricature. Gnathon dévore tout, pendant que "les conviés, s'ils veulent manger, mangent ses restes" l. 7. Son comportement est tellement répugnant qu'il est capable "d'ôter l'appétit aux plus affamés" l. 8. Enfin, "il ne pleure point la mort des autres, n'appréhende que la sienne". – certaines répétitions "il sait toujours se conserver dans la meilleure chambre le meilleur lit", "ne se contraint pour personne, ne craint personne". – les images "la table est pour lui un ratelier" métaphorise Gnathon en un animal de ferme qui mange son fourrage cf. note ! – le nom même de Gnathon désigne en grec la mâchoire mais vous n'êtes pas censé le savoir…. L'effet sur le lecteur est évidemment comique. Conclusion de cette première partie La Bruyère est particulièrement habile, il séduit le lecteur par sa vivacité et son humour. Sans doute est-ce une façon de mieux nous préparer à la réflexion… Transition On devine que cette technique du portrait a une intention précise. La caricature tend en général à dénoncer. Il faut donc se demander quelles cibles vise La Bruyère. DEUXIeME PARTIE LA FONCTION DE CE PORTRAIT 1. La critique d'un caractère Il ne faut pas oublier le titre de l'œuvre, Les Caractères. La Bruyère ne cite jamais explicitement le trait de caractère qu'il veut ici critiquer. Mais il nous donne plusieurs indices pour le déduire nous-mêmes de son portrait. Le trait dominant est ainsi suggéré dès le début - la première phrase est une périphrase pour définir l'égoïsme "Gnathon ne vit que pour soi". On retrouve cet égoïsme dans les situations évoquées ensuite "il tourne tout à son usage" l. 17 ; ou encore "tout ce qu'il trouve sous la main lui est propre, hardes, équipages"l. 17. "Soi", "à son égard", "lui seul", "manière d'établissement", "pour lui", "fait son propre", "son usage, "propre" sont des termes qui expriment tous l'égoïsme. Mais ce qui est intéressant est que La Bruyère approfondit la peinture de ce caractère en en montrant les conséquences et les dangers – l'absence de savoir vivre. Gnathon ne respecte ni les autres, ni les règles élémentaires de la vie en société "malpropretés dégoûtantes capables d'ôter l'appétit aux plus affamés" l. 8, "il ne se sert à table que de ses mains" l. 6. –le mépris des autres "tous les hommes ensemble sont à son égard comme s'ils n'étaient point" ; il "rachèterait volontiers" sa propre mort "de l'extinction du genre humain". Ainsi, à deux endroits stratégiques du texte, l'incipit et la conclusion, l'auteur insiste sur le même trait pour Gnathon, les autres n'existent pas. – l'absence de compassion, voire la cruauté il "ne plaint personne", "ne pleure point la mort des autres" montre un personnage sans cœur. – enfin, on devine une forme d'hypocrisie, lorsque, pour conserver dans un carrosse la place du fond, il fait croire que sinon "il pâlit et tombe en faiblesse". Image très éloignée du glouton qu'on a vu précédemment ! Tout comme l'est celle, d'ailleurs, de l'hypocondriaque un malade imaginaire qui ne connaît que "sa réplétion et sa bile" De même, il agit en sournois pour avoir la meilleure chambre "s'il fait un voyage à plusieurs, il les prévient dans les hôtelleries". 2. Faire réfléchir le lecteur Plusieurs autres perspectives sont proposées au lecteur, mais de façon implicite – A travers Gnathon, La Bruyère dénonce peut-être aussi le comportement sans gêne de ceux qui ont de l'argent. Les "mets" que le personnage dévore à table pourraient être la métaphore des richesses non partagées. Les autres doivent se contenter de "restes". Le texte contiendrait donc une part de satire sociale et nous inviterait à réfléchir sur les inégalités sociales c'est ainsi, aussi qu'il se rattacherait au corpus. Mais cette satire est plus manifeste dans d'autres livres des Caractères, comme "De la cour et des grands" par exemple. – l'essentiel est de percevoir la marge de liberté qui nous est laissée. La Bruyère ne donne pas les clés d'interprétation. Il se contente d'observer et d'orienter notre regard. Ainsi, il semble se manifester dans certaines remarques "on le suit à la trace" l. 10, "si on veut l'en croire" l. 15. Mais le "on" peut désigner tout autant le "je" que n'importe quelle personne côtoyant le personnage, et même le lecteur. Nous sommes ainsi invités à participer à l'élaboration du portrait. Conclusion Le texte est intéressant pour plusieurs raisons – la peinture approfondie d'un caractère qu'on devine aisément lié à une certaine classe sociale la richesse s'accompagne d'égoïsme, l'égoïsme de mépris et de cruauté. – la capacité de l'écrivain à croquer en quelques lignes un portrait à la fois drôle, incisif, réaliste, vivant, et riche de significations. Il est normal que La Bruyère ait inspiré les autres écrivains. Parmi eux, citons Molière qui aurait pu s'inspirer de la haine du genre humain manifestée par Gnathon pour créer son personnage d'Alceste dans le Misanthrope. – enfin, il nous montre que le portrait est un genre qui peut servir une visée argumentative. Il rejoint ainsi toutes les autres formes littéraires susceptibles d'emporter l'adhésion du lecteur. IV - LES FAUSSES PISTES Il ne fallait surtout pas ● dissocier l'étude du fond et de la forme. ● se limiter à l'étude du caractère sans dégager la technique du portraitiste.
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Les+ de la collection. - Tous les repères sur l'auteur et le contexte de l'oeuvre. - Des explications linéaires pour se préparer à l'oral. - Le Dossier du lycéen avec tous les thèmes clés et les enjeux de l'oeuvre et du parcours associé, des sujets de dissertation et des points de méthode pour préparer les élèves au Bac de Français ".

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En1665 paraissent les Maximes de La Rochefoucauld et, en 1670, les Pensées de Pascal. C'est dans cette veine de réflexions brèves, variées et souvent satiriques que s'inscrit La Bruyère lorsqu'il entreprend le projet des Caractères, cette même année 1670 si l'on en croit le témoignage de l'avocat Brillon, son contemporain.La rédaction et la publication des
Les Caractères est une œuvre publiée en 1688. L'auteur est Jean de la Bruyère né en 1645, mort en1696, dont c'est l'unique œuvre, à laquelle il a consacré toute sa vie. Le passage se situe dans le livre 5, dont le titre est "De la société et de la conversation". Il traite donc des relations humaines. Le XVIIe siècle est celui du classicisme de la mesure, de l'ordre, de l'idéal de l'honnête homme mesuré, poli, savant et non pédant, social et indépendant, qui s'adapte. Louis XIV est le roi du divertissement et du luxe, du faste et de l'étiquette. Les courtisans cherchent à être vus par le roi. Jean de la Bruyère s'installe à l'Hôtel de Condé en 1685, et est ainsi proche de Versailles qu'il décrit. C'est un moraliste, c'est-à-dire qu'il donne des leçons construit figure idéale de l'honnête homme en critiquant sociétés et hommes caricaturaux de sociétés surtout la cour, en traçant portraits satiriques vifs et critiques et scrutant ses contemporains. Problématique Comment derrière le portrait d'Arrias, anti-modèle de l'honnête homme, La Bruyère semble-t-il dissimuler une critique de sa société ? Annonce du plan Premier mouvement, Arrias, anti portrait de l'honnête homme de Arrias » à éclater » Deuxième mouvement, Intervention d'une opposition la morale de Quelqu'un » à ambassade » I. Premier Mouvement Arrias anti portrait de l'honnête homme a Description d'Arrias lignes 1 à 3 L1 Arrias » est le premier mot prononcé, ce qui montre l'égocentrisme du personnage a » est au présent de vérité générale, marque du stéréotype tout lu, tout vu » répétition hyperbolique de tout », le personnage est excessif et démesuré Homme universel » hyperbole confondu avec Dieu, démesuré L1-2 homme universel », se donne pour tel », aime mieux mentir » oxymore qui est la marque de l'homme caméléon qui change en fonction de son entourage. L'honnête homme lui au contraire s'adapte mais ne change pas. Ses paroles sont fausses. Il cherche l'attention, et se contredit lui-même. L1-3 Dès la première phrase persuader », se donne pour tel », mentir », paraître » on a le champ lexical du mensonge, qui démontre la fausseté du personnage, ainsi que le caractère théâtral de la société qui privilégie le paraître. L2 il aime mieux mentir que de se taire » comparatif de supériorité, où il valorise le vice mentir » au détriment de la vertu se taire ». b Portrait mis en action lignes 3 à 7 L3 L'on », un », une » les pronoms sont indéfinis, signifiant la non-importance des autres égocentrisme d’Arrias L3 L’on » pronom de vérité générale, qui est la marque d'une situation générale typique L3 table d'un Grand » reprise des satires d'Horace et Boileau, tradition satirique de repas ridicules connue au XVIIe siècle L3 cour du Nord » éloigné des préoccupations françaises de l'époque sur un sujet de discussion pas important. L3-6 il prend la parole, et l'ôte », il en rit le premier » la grossièreté et manque de respect sont contraires aux règles de bienséance du XVIIe siècle. Le manque de politesse et de savoir vivre d'Arrias sont ainsi dénoncés. L3-4 il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent » allitération l » + p » qui appuie le flot de parole, ainsi que le ton péremptoire d'Arrias qui monopolise autoritairement la parole, et qui transforme la conversation en monologue. L4 qui allaient dire » les autres voulaient parler mais ne peuvent point. Il n'y a pas de discussions mais un monologue, un comportement impoli et mal vu au XVIIe siècle. L4-7 il s'oriente », il en était », il discourt », il récite », il les trouve », il en rit » répétition du il » qui désigne Arrias, qui se met en avant avant les autres, et marque là encore son égocentrisme. L5-6 discourt », récite », historiettes » champ lexical du théâtre; il se met en scène avec son récit. L5-6 cette », ses » deux fois par les déterminants démonstratifs et possessifs, il s'approprie le récit comme s'il racontait voyage personnel et précis, montrant l'étendue de son mensonge et de sa recherche d'attention. L6 historiettes » diminutif familier qui désigne l'idée de récits de voyage et d'anecdotes donc de mensonges et de manque d'étiquette. L6-7 Il les trouves plaisantes », il en rit le premier », éclater » en plus du vœux d'être l'acteur principal, il est son propre public. Il développe un amour pour lui-même et une attention qu'il se donne lui-même. Résumé Présentation d'Arrias comme un metteur en scène centralisation sur lui-même, acteur principal monopolisation de parole, ou encore spectateur amour pour lui-même, rire d'une pièce de théâtre ses mensonges. Mais le vrai metteur en scène reste La Bruyère qui souligne défauts du caractère d'Arrias, anti-modèle de l'honnête homme qui va à l'encontre des idéaux classiques. II. Deuxième mouvement intervention d'une opposition, la morale a Le retournement de situation lignes 7 à 12 L7 Quelqu'un » pronom indéfini et donc désintérêt de l'autre personne. L7-8 contredire », prouve », nettement », vraies » champ lexical de la vérité, qui s'oppose ainsi à l'illusion, et donc Arrias. L9 Prend feu » métaphore de la colère et du tempérament d'Arras qui n'est dans cette situation pas calme et raisonné comme le serait un honnête homme. L9 l'interrupteur » périphrase négative pour désigner l'autre personne. Il s'agit du point de vue d'Arrias qui méprise l'intervenant car il le contredit et marque ainsi sa prétention. L9-10 je n’avance », je ne raconte », je ne sache rien » le discours direct, la répétition de première personne je » et la négation restrictive ne » marquent une changement de narration, Arrias réplique et gagne en importance car désormais narrateur à la première personne. La négation appuie sur la mauvaise foi d'Arrias. L9-12 je ne sache », je l'ai appris », interroge », circonstances » on est dans le champ lexical de l'enquête, de la rigueur scientifique, qui donne l'illusion d'un discours de vérité, ce qui dépeint l'énormité du mensonge. L9-12 il s'agit d'une longue phrase, destinée à persuader. L10-11 Sethon », ambassadeur de France », revenu à Paris » apposition suivie de proposition principale, qui est une marque d'autorité et donne de la crédibilité à son récit. La mention d'un lieu précis donne aussi de la contenance à cette présentation. L11-12 [i]que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance.[/i ]» enchaînement de trois propositions relatives, qui donne un effet cumulatif, une impression que les paroles d'Arrias sont plus importantes que celles de l'intervenant et que dans son interrogatoire Arrias est à la fois proche et supérieur à Sethon, ambassadeur de France b Le duel verbal lignes 12-13 L12-13 Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu'il ne l'avait commencé » avec le comparatif et le terme narration », La Bruyère place ironiquement le domaine d’Arrias dans la fiction et non dans la vérité. L13 confiance » vocabulaire de la manipulation, ici la manipulation d'Arrias qui croit presque à ses propres mensonges. c Le coup de théâtre ou la chute Lignes 13 à 15 L13 lorsque » conjonction de subordination, marque d'un changement de situation. L13 lui dit » rupture de l'imparfait au passé simple, là encore marque d'un retournement de situation, action soudaine et rapide. L14 Sethon » On a ici la reprise du nom donné par Arrias, et donc la révélation de l'identité de l'intervenant qui était caché derrière les périphrases données auparavant interrupteur » pour Arrias, qui est en vrai Sethon lui-même. L14-15 Cest Sethon ... son ambassade » On a là encore la reprise des mots d’Arrias, ce qui est ironique et comique, placere et donne la leçon à Arrias docere C'est la fin du portrait du fat, ridiculise jusqu'au bout. Son mensonge est désormais à découvert.
Jeande La Bruyère écrit : « Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire ; les grands sujets lui sont défendus : il les entame quelquefois, et se détourne ensuite sur de petites choses, qu’il relève par la beauté de son génie et de son style. » (Les Caractères, 1688, chap. I, fr. 65) Dans quelle mesure cette remarque vous Continuer la lecture de Sujet
Lorsquil rédige ses Caractères à la fin du règne de Louis XIV, La Bruyère observe les courtisans de la cour de Versailles pour mieux en faire des portraits satiriques. Comme son contemporain .