🌘 La Vie Est Belle MalgrĂ© Les Peines Qui Nous Enchainent

Voiciun extrait de poĂšme de mon prochain livre que je m'en vais vous envoyer comme bises et comme cadeau de remerciement: :Ce n’est jamais fini Ce n’est jamais fini POÉSIE Fatoumata KEITA Ce n’est jamais fini À ceux qui ont peu souri dans la vie Qui ont toujours eu l’échine courbĂ©e À force
On naĂźt dans la douleur, on vit une enfance parquĂ©e, l’adolescence est une crise, l’adulte travaille pour vivre, la vieillesse est une dĂ©gĂ©nĂ©rescence, et il faut de surcroĂźt se taper des maladies, des accidents et drames divers -sans compter le pire des maux l’homme lui-mĂȘme, cruel, se dĂ©valorisant, se faisant la guerre... tout cela en vaut-il bien la peine ? Sisyphe, vous connaissez ? Un pauvre type, condamnĂ© Ă  pousser un rocher en haut d’une montagne. Il n’en a jamais fini Ă  peine arrivĂ© au sommet, le rocher dĂ©vale la pente. Sisyphe redescend, et recommence encore et toujours Ă  pousser son rocher. C’est absurde. Camus se sert de cette image tragique pour illustrer l’effort vain Sisyphe est tout Ă  fait lucide, il a conscience de l’absurditĂ© de son acte, il n’espĂšre mĂȘme pas qu’il en finira un jour, mais il continue vaille que vaille Ă  accomplir sa corvĂ©e comme pour vaincre son destin, ĂȘtre plus fort que son rocher. Le mythe est beau, et rappelle quelque chose Ă  chacun qui ne porte son fardeau, en haut de quelque montagne, vainement ? Avoir affaire au sens de la vie mĂȘme -ou plutĂŽt Ă  son non-sens, c’est enfin penser aux choses sĂ©rieuses comme le dit Camus, “il n’y a qu’un problĂšme philosophique vraiment sĂ©rieux c’est le suicide.” Un dĂ©bat sur ce sujet peut s’achever en suicide collectif, mais nous ne risquons pas de parler chiffons. S’il est un sujet existentiel, c’est bien celui-lĂ  Ă  quoi bon mener sa vie ? Il n’y a pas de raison pour que j’existe, pour que quelque chose existe plutĂŽt que rien. Ce constat laisse perplexe on est habituĂ© Ă  ce que les systĂšmes philosophiques justifient notre existence. Mais dĂšs l’abord les voici rejetĂ©s en bloc aucune nĂ©cessitĂ© ne rĂ©pond de mon existence. Je n’ai aucune raison de la porter. Nous Ă©prouvons l’absurditĂ© de l’existence si nous adoptons la luciditĂ© de Sisyphe en regardant le monde nous n’y trouvons pas notre place. Normal il n’est pas fait pour nous. Il est le rĂ©sultat de processus oĂč nous n’avons rien Ă  faire. Le monde ne nous est pas donnĂ© pour que nous y fassions quelque chose, il est tout simplement absurde. Pourrait-on affirmer que la vie n’a de sens que celui que nous inventons, ce qui ferait de nous des Hommes libres, portant le monde, donnant sens au monde ? Serions-nous tous des titans affrontant l’absurditĂ© du monde comme Sisyphe, et portant nos inutiles existences dans un effort tout aussi hĂ©roĂŻque que vain ? MĂȘme pas n’est pas hĂ©ros qui veut. Sisyphe fait preuve d’un courage qui nous manque. Il pousse constamment son rocher, tandis que notre sociĂ©tĂ© nous propose de la lĂ©gĂšretĂ©, des loisirs -des passe-temps. Face Ă  l’absurditĂ© de l’existence, deux solutions s’ébauchent dĂšs l’abord se suicider ou se rĂ©fugier dans l’inconscience. Ceux qui restent vivants ont choisi la seconde solution. Eh quoi ! Ne sommes-nous pas de bons civilisĂ©s mĂ©ritant une vie confortable ? Et qu’y-a-t-il de plus inconfortable que la conscience de l’absurde ? La conscience mĂȘme est nuisible, elle empĂȘche de vivre sans soucis dans l’innocence ! À quoi servirait d’ĂȘtre pleinement et constamment conscient ? Que vaut la raison, inefficace quand la vie mĂȘme n’a pas de sens ? C’est lourdingue de toujours chercher Ă  avoir raison quand le monde ne rĂ©pond pas Ă  nos appels face Ă  son silence, nous aspirons au rĂ©pit. PlutĂŽt se bercer d’illusions nĂ©cessaires ou de certitudes illusoires, donnant de l’élan, que de s’alourdir de ce poids-lourd. La tentation est grande et le raisonnement commode puisque la conscience rend le monde insupportable, il paraĂźt urgent de s’en dĂ©barrasser. De toute façon la luciditĂ© ne sert Ă  rien, la conscience est incompĂ©tente. Si tout est dĂ©terminĂ© dans ce monde, nous n’en sommes qu’un rouage incapable de s’en faire une reprĂ©sentation cohĂ©rente. On ne s’assoit pas devant le monde pour se demander ce qu’on va en faire on en fait partie, on en dĂ©pend comme toutes ses autres parties. Nous voilĂ  ramenĂ©s au rang de toute chose, existant sans raison qui lui soit propre. Autant ne pas s’accrocher Ă  la raison. Quelques fous prĂ©tendent se faire les maĂźtres et possesseurs du monde. Mais le monde nous mĂšne plus que nous le menons, sans que cela ait de sens, ni pour nous, ni pour lui. Notre Ă©lan vital lui-mĂȘme nous a Ă©tĂ© donnĂ© sans que nous y soyons pour rien, comme Ă  tout ĂȘtre vivant pour reprendre le mot de Camus, “nous prenons l’habitude de vivre avant mĂȘme de prendre celle de penser.” Envisager la vie avec distance est dĂšs lors impossible je ne suis pas la vie, ni mĂȘme celui qui la pense. Je suis contenu dans la vie, modelĂ© par elle, jusqu’aux enchevĂȘtrements de ma pensĂ©e; je n’en suis qu’un Ă©piphĂ©nomĂšne. Si la vie a un sens, il n’appartient pas Ă  l’Homme. Les condamnĂ©s, ces chanceux, devraient se rĂ©jouir de quitter bientĂŽt ce monde insensĂ©. Ceux-lĂ  mĂȘmes qui jusqu’alors ne faisaient que supporter leurs existences s’accrochent pourtant Ă  la vie, lui trouvent un sens ! La guĂ©rison inespĂ©rĂ©e du cancĂ©reux semble dĂ©sinhiber son envie de vivre. Voila soudain sa vie pimentĂ©e ! Il s’investit joyeusement, il y croit. Et exulte “je n’ai aucune raison de vivre, mais j’ai raison de vivre”. Bizarre, non ? Faut-il souffrir, frĂŽler la mort, ou passer par “une bonne dĂ©pression” pour enfin croquer la vie Ă  pleines dents ? Aurions nous besoin d’accidents pour nous conduire nous-mĂȘmes avec vigilance ? Si c’est le cas, bien sympathiques ceux qui nous souhaitent encore “une bonne guerre”, un coup du sort duquel on ne se relĂšve si on s’en relĂšve que dĂ©terminĂ© Ă  saisir Ăąprement les moindres saveurs qui rendent la vie “vivable” ! Longtemps “ceux qui en sont revenus” gardent un Ă©clair dans les yeux, l’enthousiasme des dĂ©sespĂ©rĂ©s auxquels l’espoir aurait Ă©tĂ© rendu comme en cadeau. D’abord ils se satisfont plus facilement du peu de valeur des choses, encore heureux de pouvoir les savourer. Puis, hĂ©las, leur Ă©lan retombe peu Ă  peu faute d’ĂȘtre constamment stimulĂ©, et se dilue dans le temps. BientĂŽt ils se remettent Ă  considĂ©rer le monde comme s’il n’était pas le leur. Plus dure sera la chute... Trois attitudes s’ensuivent donc pour ceux qui prennent conscience de l’absurditĂ© de la vie la dĂ©ception, l’entrain du menacĂ© profitant de ce qui lui reste Ă  vivre, puis enfin la “fatale retombĂ©e” dans le vide et le vain. Serions-nous condamnĂ©s Ă  croire, Ă  suivre quelque sens illusoire, puis Ă  baisser les bras, puis Ă  les retendre, irrĂ©solus et inconstants, comme des girouettes malmenĂ©es par les vents ? Pourquoi s’acharner ? Nous sommes manifestement incapables de nager Ă  contre-courant. Le plus endormi des vivants s’éveille soudain s’il tombe dans un gouffre il voit sa propre fin se prĂ©cipiter vers lui. Alors il ne s’ennuie plus, ne se demande plus misĂ©rablement “quoi faire et au nom de quoi”, mais rassemble ses forces voilĂ  qu’il veut vivre. Il ne veut pas s’écraser comme une simple masse. Il fait donc tout pour ne pas s’aplatir arrivĂ© au fond du gouffre, au lieu de s’y Ă©taler lamentablement, il se tend de toutes ses forces, et rebondit, remonte Ă  une hauteur apprĂ©ciable, souffle un peu, apprĂ©cie la hauteur atteinte, s’y complaĂźt... LĂ  s’arrĂȘte l’ascension il faut bien souffler, lĂącher la pression -je n’ose dire dĂ©primer. Alors notre rescapĂ© reste en suspend, voire plane un peu... et bientĂŽt retombe, prisonnier de l’attraction des masses. À moins de s’accrocher, pour encore s’efforcer de grimper la falaise de l’existence, si lourd que soit le rocher Ă  transporter, plutĂŽt qu’encore une fois se sentir aspirĂ© par le vide. Au meilleur des cas, le survivant moderne est un Sisyphe gravissant incessamment une montagne sans sommet ! Qu’il faut de courage pour vivre sans jamais se laisser vivre ! C’est rĂ©voltant ? Tant mieux lĂ  est le salut. Voyez Camus dĂšs dix-sept ans, ce pauvre type avait la tuberculose. On n’en guĂ©rissait guĂšre Ă  l’époque. Le voilĂ  condamnĂ©, sans avoir rien fait de sa vie. Et rien Ă  en faire ne croyant ni en Dieu ni en aucun systĂšme philosophique justifiant son existence, il ressentait dĂ©jĂ  le sentiment de l’absurditĂ© de sa vie. Sa chance fut la guerre. Eh oui en devenant rĂ©sistant, il donna Ă  sa vie une orientation qui lui permit de surmonter ce malaise sans jamais cesser de l’éprouver. Je crois que l’exĂ©cution de Gabriel PĂ©ri le stimula, provoqua son engagement Camus ne voyait aucune raison de vivre, mais n’accepta pas que cet homme digne de vivre ait Ă©tĂ© effacĂ©. Le sentiment de l’injustice rĂ©veilla son Ă©nergie vitale en s’engageant Ă  risquer sa vie pour la libertĂ©, il lui donna un sens, la justifia, et ainsi trouva mĂȘme la joie d’exister. Comme quoi on a raison de se rĂ©volter, et mĂȘme on en a besoin c’est donner Ă  la vie un sens que la mort ne puisse lui ravir. La rĂ©volte justifie l’existence. Et, ça tombe bien, rien n’est plus intolĂ©rable que l’absurde ! Citations “Vivre sous ce ciel Ă©touffant commande qu’on en sorte ou qu’on y reste. Il s’agit de savoir comment on en sort dans le premier cas, et pourquoi on y reste dans le second. Je dĂ©finis ainsi le problĂšme du suicide et l’intĂ©rĂȘt qu’on peut porter aux conclusions de la philosophie existentielle.”“Il n’y a qu’un problĂšme philosophique vraiment sĂ©rieux c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’ĂȘtre vĂ©cue, c’est rĂ©pondre Ă  la question fondamentale de la philosophie.”“Mon raisonnement veut ĂȘtre fidĂšle Ă  l’évidence qui l’a Ă©veillĂ©. Cette Ă©vidence, c’est l’absurde. C’est ce divorce entre l’esprit qui dĂ©sire et le monde qui déçoit.”“Le bonheur et l’absurde sont deux fils de la mĂȘme terre”.“Il n’y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaĂźtre la nuit.” “La lutte elle-mĂȘme vers les sommets suffit Ă  remplir un cƓur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.”CAMUS. Le mythe de Sisyphe “Je me rĂ©volte, donc nous sommes.”CAMUS. L'Homme rĂ©voltĂ© “Si je n’essayais pas de reprendre mon existence Ă  mon compte, ça me semblerait tellement absurde d’exister.”SARTRE, Les Chemins de la libertĂ©. I. L’ñge de raison. Chap. 1 “Vivre, ce n’est pas respirer, c’est agir; c’est faire usage de nos organes, de nos sens, de nos facultĂ©s, de toutes les parties de nous-mĂȘmes, qui nous donnent le sentiment de notre existence. L’homme qui a le plus vĂ©cu n’est pas celui qui a comptĂ© le plus d’annĂ©es, mais celui qui a le plus senti la vie.”ROUSSEAU Emile, livre I. “Notre art est de savoir faire de notre maladie un charme.”RENAN “il n’y a pas de bonheur intelligent.”Jean ROSTAND, PensĂ©e d’un biologiste. “L’utilitĂ© de la vie, le but suprĂȘme en vue duquel nous sommes de ce monde, je ne puis le comprendre. Mais accomplir sa volontĂ© telle qu’elle est Ă©crite dans mon cƓur, cela est dans ma puissance et je sais que je le dois.”TOLSTOÏ, RĂ©surrection. “L’oubli, condition d’existence.”GUSDORF, MĂ©moire et personne. “Les paradis sont tous artificiels”ARAGON “Les vĂ©ritĂ©s sont des illusions dont on a oubliĂ© qu’elles le sont.”La vie est la condition de la connaissance. L’erreur est la condition de la vie.”NIETZSCHE. La volontĂ© de puissance. II Bouquins ARISTOTE Éthique Ă  Nicomaque, X, 7 L’homme libre ne veut pas simplement vivre, mais vivre bien. C’est donc le sujet du verbe “vivre” qui en prĂ©cise le sens. KANT Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs Gallimard, PlĂ©iade t. 3, le suicide n’est pas naturel, on ne peut que vouloir contribuer au bien de l’humanitĂ© ! NABERT Essai sur le mal l’existence est injustifiĂ©e, ce qui est injustifiable et pas seulement inexplicable. Nous sommes, mais nous ne devrions pas ĂȘtre ! CAMUS L’homme rĂ©voltĂ©. Se rĂ©volte contre l’absurditĂ© raison suffisante pour qu’il choisisse d’y mettre de l’ordre. Attitude hĂ©roĂŻque. COMTE-SPONVILLE TraitĂ© du dĂ©sespoir et de la bĂ©atitude. Ce titre dit tout l’important est de dĂ©sespĂ©rer.. Liens internes Soin qualitĂ© de vie et bonheur RĂ©ussir sa vie La souffrance comme moteur de la vie Le progrĂšs Il n'y a pas d'humour heureux Une vie de chien Le bonheur
MalgrĂ©tout, la chatte, nommĂ©e Giselle, est restĂ©e calme tout le temps, comme si elle savait qu’elle Ă©tait entre de bonnes mains et voulait profiter de sa vie. Giselle avait besoin d’une famille d’accueil plus expĂ©rimentĂ©e, alors lorsque Danielle, fondatrice de With Grace (Ă  Las
Les Chicago Bulls ont signĂ© samedi soir Ă  domicile hier Ă  l’aube au Liban un troisiĂšme succĂšs d’affilĂ©e, face aux Detroit Pistons, alors que les Los Angeles Clippers, battus par les Memphis Grizzlies, n’ont pas encore gagnĂ© et que les Milwaukee Bucks ont rebondi chez les San Antonio de la confĂ©rence Est l’an passĂ© Ă  l’issue de la saison rĂ©guliĂšre, les Bulls s’étaient imposĂ©s jeudi dernier sur le parquet des Pistons puis avaient pris le meilleur vendredi sur New Orleans. Lors de ce deuxiĂšme succĂšs en 48h sur les Pistons, les Bulls ont pu compter sur DeMar DeRozan 21 points et Nikola Vucevic 15 points, 19 rebonds.PrivĂ©s pour encore de trĂšs longs mois de Kawhi Leonard, convalescent, les Clippers, dominĂ©s jeudi dernier en ouverture chez les Golden State Warriors, l’ont encore Ă©tĂ© au Staples Center par les Grizzlies, malgrĂ© un bon Paul George 41 points, 10 rebonds. ÉliminĂ©e en demi-finales des play-offs la saison derniĂšre, la franchise de Los Angeles reste sur cinq revers de suite en comptant les matches de Antetokounmpo a inscrit 21 points pour les Bucks, champions NBA en titre, qui ont profitĂ© d’un quatriĂšme quart-temps solide pour s’adjuger leur rencontre contre les Spurs aprĂšs avoir subi une dĂ©faite cuisante contre le Miami Heat deux nuits plus tĂŽt. Khris Middleton a marquĂ© 28 points et tous les Ă©lĂ©ments du cinq de dĂ©part de Milwaukee ont terminĂ© avec au moins 10 points, devant une foule de 18 300 personnes Ă  l’AT&T Center. Il suffit de trouver un moyen de rebondir », a dĂ©clarĂ© Middleton. C’est juste la façon dont vous vous ajustez, comment vous rĂ©pondez Ă  cela. Je pense que ce soir, pour la plupart, l’effort Ă©tait au bon endroit », a soulignĂ© l’ sombre Ă  PortlandBattu en finale par Milwaukee en juillet dernier, Phoenix a du mal Ă  lancer sa saison les Suns se sont nettement inclinĂ©s Ă  Portland contre les Trail Blazers, leur deuxiĂšme revers en trois matches, et leur meneur Chris Paul a Ă©tĂ© limitĂ© Ă  4 Cleveland Cavaliers ont signĂ© leur premiĂšre victoire de la nouvelle saison en battant les Atlanta Hawks, grĂące notamment Ă  une belle performance de Ricky Rubio, auteur de 23 points. Le meneur espagnol a ajoutĂ© huit passes dĂ©cisives, ce qui a permis Ă  Cleveland de mettre fin Ă  une sĂ©rie de deux dĂ©faites, Ă  Memphis et devant les Charlotte Hornets. Trae Young a menĂ© les Hawks avec 24 points, dont 15 en premiĂšre mi-temps. Cam Reddish est sorti du banc pour marquer 19 points, mais Cleveland a eu du mal Ă  trois points, ne rĂ©ussissant que 10 tentatives sur Toronto, Luka Doncic a compilĂ© 27 points, 12 passes dĂ©cisives et 9 rebonds, permettant aux Dallas Mavericks de battre les Raptors. Tim Hardaway a ajoutĂ© 25 points pour les Mavericks, qui ont gagnĂ© pour la premiĂšre fois cette saison aprĂšs avoir perdu leur premier match jeudi dernier Ă  les rĂ©sultats des matches dĂ©jĂ  jouĂ©s depuis l’ouverture de la saison rĂ©guliĂšre mardi dernier signifiant aprĂšs prolongation LA Clippers-Memphis 114-120San Antonio-Milwaukee 111-121Toronto-Dallas 95-103Portland-Phoenix 134-105Chicago-Detroit 97-82Minnesota-New Orleans 96-89Indiana-Miami 102-91 101-95Boston-Toronto 83-115Philadelphia-Brooklyn 109-114LA Lakers-Phoenix 105-115Sacramento-Utah 101-110Denver-San Antonio 102-96Chicago-New Orleans 128-112Houston-Oklahoma City 124-91Cleveland-Charlotte 112-123Orlando-New York 96-121Washington-Indiana 135-134 137-95Atlanta-Dallas 113-87Golden State-LA Clippers 115-113San Antonio-Orlando 123-97New York-Boston 138-134 83-98Phoenix-Denver 98-110Portland-Sacramento 121-124Utah-Oklahoma City 107-86Memphis-Cleveland 132-121Minnesota-Houston 124-106New Orleans-Philadelphia 97-117Charlotte-Indiana 123-122Detroit-Chicago 88-94LA Lakers-Golden State 114-121Milwaukee-Brooklyn AFPLe basket europĂ©en rĂ©unifiĂ© ?Le basket europĂ©en bientĂŽt rĂ©conciliĂ© sous l’égide de la NBA? La FĂ©dĂ©ration internationale de basket FIBA, la Ligue nord-amĂ©ricaine NBA et l’Euroligue ont reconnu avoir eu des rĂ©unions pour discuter de l’unification du basket europĂ©en », fracturĂ© depuis le schisme de l’Euroligue en 2000. Une rĂ©union a eu lieu Ă  la mi-septembre pour discuter de l’unification du basket-ball europĂ©en » Ă  l’initiative de la FIBA avec l’Euroligue, la ligue privĂ©e et semi-fermĂ©e qui organise la compĂ©tition de clubs la plus prestigieuse du Vieux Continent, a indiquĂ© la FĂ©dĂ©ration internationale. En tant qu’acteur-clĂ© de la croissance de notre sport et partenaire de longue date de la FIBA, la NBA a Ă©galement Ă©tĂ© invitĂ©e et a participĂ© Ă  la rĂ©union », ajoute-t-elle en rĂ©action Ă  une information du quotidien sportif espagnol Marca annonçant la crĂ©ation d’une NBA Europe. La NBA et la FIBA ont dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  nĂ©gocier la crĂ©ation d’une NBA Europe, la division europĂ©enne de la meilleure ligue du monde, a Ă©crit le journal ibĂ©rique. Les nĂ©gociations sont en bonne voie pour que cette division voie le jour dans un futur imminent. » Une affirmation dĂ©mentie par l’Euroligue Les sujets discutĂ©s Ă  cette rĂ©union n’ont jamais inclus la crĂ©ation d’une division NBA en Europe. » Sans dĂ©finir clairement les contours du projet, Marca a Ă©voquĂ© une compĂ©tition remplaçant l’Euroligue et non pas intĂ©grĂ©e Ă  la Ligue nord-amĂ©ricaine. Reste que l’implication de la NBA est une nouveautĂ©, comme celle-ci le reconnaĂźt par la voix de son porte-parole Mike Bass Nous avons rĂ©cemment Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  engager des discussions sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour dĂ©velopper le basket-ball en Europe. Nous sommes impatients de participer Ă  la suite de ces discussions Ă  l’avenir. » Au-delĂ  du prestigieux label NBA, cet accord tripartite mettrait fin aux doublons entre l’Euroligue et le calendrier international de la FIBA. Les Chicago Bulls ont signĂ© samedi soir Ă  domicile hier Ă  l’aube au Liban un troisiĂšme succĂšs d’affilĂ©e, face aux Detroit Pistons, alors que les Los Angeles Clippers, battus par les Memphis Grizzlies, n’ont pas encore gagnĂ© et que les Milwaukee Bucks ont rebondi chez les San Antonio de la confĂ©rence Est l’an passĂ© Ă  l’issue de la saison rĂ©guliĂšre, les...

lavie est belle malgrés ce que l on peut pensser lachieuse8588. Description : Moi c'est mélanie. Je suis ordinaire mais parfois un peu folle. Pourtant beaucoup me pense dingue car quand il me voit je suis toujour exité comme une puce. Et pour temps il m arrive d etre calme, pas souvent mais ca m arrive. Enfin bon je suis comme ca et c'est tout, pour tout explication de

Entre deux revues de comics, j'ai relu "La vie est belle malgrĂ© tout" de Seth. Lorsque j'ai achetĂ© ce livre, en 2002, je ne connaissais pas du tout cet auteur canadien. Ce qui m'avait attirĂ© avant tout ici, c'Ă©tait le titre. J'avais ensuite feuilletĂ© le bouzin, et le graphisme trait, noir et blanc, aplats bleu/vert m'avait vraiment emballĂ© et m'emballe toujours autant. Pour ce qui est de l'histoire et de la narration, j'avais Ă©tĂ© un peu plus mitigĂ©, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui, sans doute parce que je connait mieux l’Ɠuvre de Seth. Seth dĂ©prime et mĂȘme un sĂ©jour dans le confort nostalgique et donc rassurant de la maison familiale n'y fait rien. Il a du mal Ă  trouver les gens intĂ©ressants, et il se remet trĂšs difficilement de sa rupture amoureuse. Grand collectionneur de vieux magazines, dĂ©couvre par hasard un jour, dans un numĂ©ro du New Yorker, un dessin signĂ© "Kalo". Bien qu'il est une bonne connaissance de nombre de dessinateurs du temps jadis, ce pseudonyme ne lui dit rien du tout. Pourtant, il trouve le trait de ce dessinateur absolument gĂ©nial, et s'il a publiĂ© dans la fameuse revue, il ne peut pas avoir disparu du jour au lendemain. Il dĂ©cide donc de partir Ă  sa recherche, d'abord Ă  travers d'autres dessins, puis aprĂšs avoir trouvĂ© quelques pistes, sur le terrain. J'ai beaucoup aimĂ© le cĂŽtĂ© "quĂȘte" de l'histoire. Qu'Ă  partir de presque rien, il dĂ©cide de partir Ă  la recherche de ce dessinateur inconnu sur la base d'un dessin. J'ai adorĂ© suivre avec lui les Ă©bauches de pistes, les impasses, et finalement, dĂ©couvrir... pas grand chose, ce qui rend cette quĂȘte aussi vaine qu'intĂ©ressante. Ce qui est trĂšs bon aussi, c'est de nous mettre Ă  la fin de l'ouvrage les diffĂ©rents dessins de Kalo et quelques photos. A la premiĂšre lecture, je me souviens m'ĂȘtre dit que je comprenais trĂšs bien pourquoi Seth trouvait le trait de Kalo parfait, tellement il Ă©tait proche du sien, tout en Ă©tant trĂšs marquĂ© 50's. Je m'Ă©tais aussi dit que mĂȘme si "La vie est belle malgrĂ© tout" semblait autobiographique, cela pouvait ĂȘtre aussi trĂšs romancĂ© et je m'attendais mĂȘme Ă  ce que Kalo soit le pĂšre de Seth ! et Kalo une simple invention. Quelques annĂ©es plus tard, une recherche sur internet m'a confirmĂ© mon intuition, mais c'Ă©tait tellement bien fait, que mĂȘme si j'ai eu des doutes, j'ai adorĂ© tomber dans le panneau. Le style un peu statique de Seth, m'avait, Ă  la longue, un peu lassĂ©. Aujourd'hui, je trouve encore que certaines cases sont trĂšs bof bof statiques et un peu ennuyeuses Ă  regarder. Mais cela m'a aussi donnĂ© de lire plus de titres de cet auteur, car j'ai senti qu'il y pouvait y avoir de trĂšs bonnes choses. Intuition, qui pour une fois, c'est confirmĂ© plus tard avec "Wimbledon Green" et plus encore avec "La ConfrĂ©rie des Cartoonist du Grand Nord". Ce dernier nous prĂ©sente d'ailleurs aussi des dessinateurs imaginaires, mais de maniĂšre tellement convaincante, qu'on a envie de lire leur BD mĂȘme si l'ont sait qu'elles n'existent pas une sorte de Comics NĂ©cronomicon !. Par cet aspect, "La vie est belle malgrĂ© tout"est une sorte d'Ă©bauche des Ɠuvres suivantes de Seth, et c'est ce qui, pour moi, reprĂ©sente tout l'intĂ©rĂȘt de cet album ! La vie est belle malgrĂ© tout de Seth Les HumanoĂŻdes AssociĂ©s / Tohu Bohu / 1999 ISBN 2-7316-1305-X 165 p. NB L'ouvrage est ressorti en 2009 chez Delcourt, mais je n'ai pas eu l'occasion de le feuilleter... Lavie est belle ,malgrĂ© les peines qui nous enchaĂźnent. 03 Feb 2022
Mes amis, la vie est belle,MalgrĂ© les peines qui nous claires, voix lĂ©gĂšres,Sans un sou au fond de l’escarcelle,Chantons au soleil qui ruisselle,La vie est belle, belle toujours !Chant Scout repris par les femmes dans les camps de concentration Ce chant scout m’a Ă©mu. Le simple fait de se rappeler qu’il a Ă©tĂ© un soutien pour toutes ces femmes est Ă©mouvant. Sans doute, HaĂŻdi AdĂ©laĂŻde Hautval l’a-t-elle chantĂ© avec toutes ces femmes qu’elle a sauvĂ©es de la mort ! C’est FrĂ©dĂ©ric Hautval qui m’a suggĂ©rĂ© de trouver un beau titre, nous en avons parlĂ© et choisi finalement celui-ci. Au fil des mois, je ne regrette pas. Quelqu’un veut la Vie est belle, il en reste combien? Une Ă©cole vient de commander la vie est belle
 je vais signer la vie est belle.. » Quel joli titre ! AdĂ©laĂŻde Hautval, Juste parmi les Nations depuis 1965. Une des premiĂšres Justes de France. Je suis le gardien de mon un monde en proie Ă  un total effondrement moral, une petite minoritĂ©, les Justes parmi les Nations, fait preuve d’un courage extraordinaire pour dĂ©fendre les valeurs fondamentales de l’humanitĂ©, se dĂ©marquant radicalement du courant dominant d’indiffĂ©rence et d’hostilitĂ© qui prĂ©valut durant la Vashem, Institut International pour la mĂ©moire de la Shoah HaĂŻdi reçoit en 1965 la MĂ©daille des Justes. C’est une reconnaissance trĂšs Ă©mouvante. JUSTE PARMI LES NATIONS. C’est un terme qui m’émeut aux larmes. C’est une des plus belles reconnaissances que l’on puisse dĂ©cerner et cela lui va tellement bien ! À bien rĂ©flĂ©chir, je pense que c’est ce qui m’a poussĂ© Ă  me pencher sur la vie et l’oeuvre sur cette femme pour Ă©crire sa vie. Pense et agis selon les eaux claires de ton ĂȘtreCitation choisie par HĂ©lĂšne Hautval et des lycĂ©ens pour rendre hommage au courage et Ă  la vie d’AdĂ©laĂŻde Hautval. Qui sauve une vie sauve l’univers tout entierExtrait du Talmud, citĂ© par Yad Vashem Cette citation n’est pas d’AdĂ©laĂŻde Hautval, mais elle lui rend hommage. C’est ainsi qu’elle a vĂ©cu. J’ai voulu, en la citant en exergue de mon livre, souligner la dĂ©termination qu’elle a eue Ă  dĂ©fendre toujours les plus faibles, les plus menacĂ©s, tout au long de sa vie. Rentrant des camps, elle n’a pas repris son activitĂ© de psychiatre, mais un poste de mĂ©decin scolaire. Comme si elle voulait se pencher sur la jeune gĂ©nĂ©ration, celle qui sortait tout juste de la guerre, qui n’avait pas encore eu le temps d’y participer. Elle a pris part Ă  plusieurs revendications, concernant diverses causes. Pour protester, ne suivant que sa dĂ©termination et ses convictions, elle renvoie sa mĂ©daille en 1982, aprĂšs le massacre des Palestiniens des camps de Sabra et Chatila Ă  Beyrouth. Toute sa vie, elle a suivi son coeur et sa droite pensĂ©e.

ScottOphel Un second tome tout aussi bien que le premier, avec beaucoup plus d'action. Ce tome est trÚs rapide, tout s'enchaßne vite et c'est ce qui rend la lecture dynamique. On retrouve Deku ainsi que les autres élÚves aux alters tous plus exceptionnels les uns des autres, on en apprend plus sur la rivalité entre Katchan et Deku.

S eth est dans une pĂ©riode de dĂ©prime. Ces derniers temps, tout lui paraĂźt nul, et les gens qu'il frĂ©quentait lui semblent des abrutis finis. Encore pire, avec les femmes, il a du mal Ă  se retenir de leur hurler dessus tant leur conversation insipide l'agresse. MĂȘme les sĂ©jours chez sa mĂšre n'ont plus aucun effet thĂ©rapeutique. Cependant, il dĂ©couvre dans un vieux numĂ©ro du New Yorker un dessin d'un certain Kalo, et il se met Ă  chercher tout ce qui pourrait avoir rapport Ă  cet auteur, et tout particuliĂšrement ses planches extraordinaires. Dans La vie est belle malgrĂ© tout Seth nous permet de l'accompagner dans une de ses activitĂ©s favorites la recherche d'auteurs de BD disparus. Mais cette enquĂȘte est aussi une rĂ©flexion sur la cĂ©lebritĂ© il recherche un auteur quĂ©bĂ©cois ayant changĂ© son nom en un mot trĂšs court et ayant Ă©migrĂ© aux USA pour tenter sa chance dans le comic. VoilĂ  qui ressemble fort Ă  sa propre histoire... Son personnage est obsĂ©dĂ© par la "chute" de Kalo qui, aprĂšs avoir connu la consĂ©cration de la publication dans le New Yorker, n'a plus vendu de dessins qu'Ă  des feuilles de chou de seconde zone, et a fini par rentrer mourir dans la ville oĂč Seth a grandi. Peut-on voir dans ce parcours la peur maladive de l'auteur de perdre ce qu'il a acquis, d'arrĂȘter la BD et de se transformer en peintre du dimanche ? En tout cas, ce que l'on voit le mieux dans La vie est belle malgrĂ© tout c'est le talent de Seth, qui n'a aucune difficultĂ© Ă  nous faire entrer dans la peau de son personnage et Ă  nous intĂ©resser Ă  une quĂȘte qui, en soi, est relativement irrationnelle. Son dessin minimaliste est impressionant de force, plus encore que dans Le commis voyageur. A la lecture de cet Ă©pidose de la sĂ©rie Palooka Ville, on comprend pourquoi Seth est considĂ©rĂ© comme l'un des maĂźtres incontestĂ©s de la BD autobiographique. Par LĂ©ga LaFranc-Maçonnerie est aujourd’hui Ă  la recherche d’un combat Ă  mener : celui de la LaĂŻcitĂ© semble ĂȘtre le combat du jour et de demain. Hier nos pairs ont menĂ©s semblable combat. Donc pour ma part le combat est d’ors et dĂ©jĂ  gagnĂ© mĂȘme s’il convient de sauvegarder ce qui a Ă©tĂ© construit hier. Le constat est sans appel Paroles de la chanson Ma Reine par Dod Quand je l’ai vue je suis tombe amoureux d’elle Le corps parfait baby model Dans mon rĂȘve ma femme Ă©tait comme elle donc baby pour toi je dĂ©crocherais le prix Nobel Tes copines dirons que je suis un teur-men Que je vais t’apporter des peines et des tourments Mais si t’étais le prix dans un tournoi j’affronterais tout le monde et je ressortirais gagnant Dans ton cƓur j’ai stocker ma force, donc me lĂąche pas si on fonce Et pour nos ennemies t’en fait pas le calibre est mĂȘme prĂšs de moi confiance Toi et moi prĂšs des seychelles Je ferais tout pour toi ma belle je ferais tout pour toi ma belle Eh ma chĂ©rie eh faut que le monde sache qu’on est liĂ© Prie pour ce qui va nous arriver Si je te valide c’est que le bangs t’a validĂ© eh C’est toit ma reine et je prendrais soin de toi MalgrĂ© les peines je fais des efforts donc prends sur toi Ouais je t’ai promis toi et moi c’est pour la vie N’écoutes pas les on m’a dit Toi et moi c’est pour la vie N’écoutes pas les on m’a dit On s’embrouillera ou tu veux on y va RamĂšne ta copine IBM sera la Elle est belle quand elle prie, ravissante quand elle danse Et souvent la nuit c’est Ă  elle que je pense Gang gang ensemble on construira notre palace Tu seras la plus belle de mes rats de palais Mais pour le moment il faut des liasses, avec moi je t’amĂšne pour des vacances Ă  Palerme Eh je suis timide mais j’en ais pas l’air A toute ces groupies je ne leur donne pas l’heure T’aime les “A plus tard” Tu prĂ©fĂšres que je te dise que “BĂ©bĂ© Ă  tout t’a l’heure” Toi et moi prĂšs des seychelles Je ferais tout pour toi ma belle je ferais tout pour toi ma belle Eh ma chĂ©rie eh faut que le monde sache qu’on est liĂ© Prie pour ce qui va nous arriver Si je te valide c’est que le bangs t’a validĂ© eh C’est toit ma reine et je prendrais soin de toi MalgrĂ© les peins je fais des efforts donc prends sur toi Ouais je t’ai promis toi et moi c’est pour la vie N’écoutes pas les on m’a dit Toi et moi c’est pour la vie N’écoutes pas les on m’a dit Toi et moi prĂšs des seychelles Je ferais tout pour toi ma belle je ferais tout pour toi ma belle Je suis ta lune t’es mon soleil Et deux trois hits un max d’oseilles C’est toit ma reine et je prendrais soin de toi MalgrĂ© les peins je fais des efforts donc prends sur toi Ouais je t’ai promis toi et moi c’est pour la vie N’écoutes pas les on m’a dit Toi et moi c’est pour la vie N’écoutes pas les on m’a dit

Sethest un personnage un peu à part. Trop nostalgique, il vit dans le passé. Il tombe un jour sur de vieux dessins publiés dans le journal The New Yorker réalisés par un certain Kalo. Seth, trouvant que ces dessins se rapprochent de son propre style, part à la recherche d'informations sur cet obscur dessinateur.

Description Vie est belle malgrĂ© toutLivre d'occasion Ă©crit par Sethparu en 2009 aux Ă©ditions BANDES DESSINÉES, COMICS, MANGAS - ComicsCode ISBN / EAN La photo de couverture n’est pas contractuelle. En lire plus Commentaires sur l'Ă©tat Coins frottĂ©s Etat Bon Ă©tat Auteur Seth Editions Delcourt AnnĂ©e 2009 Langue Français Format Moyen ISBN 9782756014463 À propos de la boutique Les Garanties Label EmmaĂŒs Paiement sĂ©curisĂ© Label EmmaĂŒs vous procure une expĂ©rience d’achat en ligne sĂ©curisĂ©e grĂące Ă  la technologie Hipay et aux protocoles 3D Secure et SSL. Satisfait ou remboursĂ© Nous nous engageons Ă  vous rembourser tout objet qui ne vous satisferait pas dans un dĂ©lai de 14 jours Ă  compter de la rĂ©ception de votre commande. PRIX ÉTAT VENDU PAR FERMER Ça va vous plaire Voici une sĂ©lection de produits similaires
La vie est belle malgrĂ© tout » disait la mĂšre de Seth Ă  son fils. C'est le titre de cette autobiographie dĂ©sabusĂ©e, par un auteur nostalgique, nĂ© Ă  la mauvaise Ă©poque et que la modernitĂ© dĂ©sespĂšre. Ayant dĂ©couvert Kalo, un dessinateur des annĂ©es 1950 dont le trait ressemble Ă©trangement au sien, Seth part Ă  sa recherche et ne dĂ©couvre que 11 dessins de FĂ©vrier 2016 Ce texte est un extrait du livre Endgame Ă©crit par Derrick Jensen associĂ©, pour les paragraphes du dĂ©but, Ă  son article intitulĂ© Au-delĂ  de l’espoir », publiĂ© sur Orion. L’espoir est le vĂ©ritable tueur. L’espoir est nuisible. L’espoir nous permet de rester immobiles dans un radeau en perdition au lieu d’agir et d’affronter le problĂšme. Oubliez l’espoir. Analyser sincĂšrement et honnĂȘtement la situation comme elle se prĂ©sente est notre unique chance. Au lieu d’attendre, en espĂ©rant » que l’on s’en sorte, peut-ĂȘtre devrions-nous admettre que prendre la pleine mesure de la situation, aussi dĂ©plaisante soit-elle, est positif puisque c’est la premiĂšre marche vers le changement vĂ©ritable. » Gringo Stars L’espoir est la laisse de la soumission. » Raoul Vaneigem Le remĂšde au dĂ©sespoir n’est pas l’espoir. C’est la dĂ©couverte de ce que nous voulons faire pour ce qui nous importe. » Margaret Wheatley Les mots que j’entends le plus souvent de la part des Ă©cologistes du monde entier sont Nous sommes foutus ». La plupart de ces Ă©cologistes luttent dĂ©sespĂ©rĂ©ment, Ă  l’aide des outils dont ils disposent — ou plutĂŽt, des outils lĂ©gaux dont ils disposent, donc des outils que ceux au pouvoir leur fournissent, et donc d’outils qui, ultimement, seront inefficaces — pour tenter de protĂ©ger quelque parcelle de terre, pour tenter de stopper la fabrique et la propagation de poisons, pour tenter d’empĂȘcher les humains civilisĂ©s de tourmenter des plantes ou des animaux. Parfois, ils en sont rĂ©duits Ă  protĂ©ger un seul arbre. Voici comment John Osborn, un activiste extraordinaire et un ami, rĂ©sume ses motivations Tandis que nous nous enfonçons dans le chaos, je veux m’assurer que quelques portes restent ouvertes. Si les grizzlys sont encore lĂ  dans 20, 30 et 40 ans, ils le seront peut-ĂȘtre encore dans 50. S’ils sont Ă©teints dans 20 ans, ils le seront pour toujours. » Mais peu importe ce que font les Ă©cologistes, nos meilleurs efforts sont insuffisants. Nous perdons lourdement, sur tous les fronts. Ceux au pouvoir tiennent dur comme fer Ă  dĂ©truire la planĂšte, et la plupart des gens n’en ont que faire. HonnĂȘtement, je n’ai pas grand espoir. Mais je pense que c’est une bonne chose. L’espoir nous maintient enchaĂźnĂ©s au systĂšme, au conglomĂ©rat d’individus, d’idĂ©es et d’idĂ©aux qui dĂ©truit la planĂšte. Pour commencer, il y a ce faux espoir selon lequel soudainement, de quelque façon, le systĂšme va inexplicablement changer. Ou celui selon lequel la technologie va nous sauver. Ou la dĂ©esse mĂšre. Ou des crĂ©atures d’Alpha du Centaure. Ou JĂ©sus Christ. Ou le pĂšre NoĂ«l. Tous ces faux espoirs mĂšnent Ă  l’inaction, ou au moins Ă  l’inefficacitĂ©. Une des raisons pour lesquelles ma mĂšre restait avec mon pĂšre, qui la violentait, Ă©tait le fait qu’il n’y avait pas de foyers pour femmes battues dans les annĂ©es 50 et 60 ; une autre raison Ă©tait l’espoir qu’elle avait de le voir changer. Les faux espoirs nous enchaĂźnent Ă  des situations invivables, et nous empĂȘchent de voir les possibilitĂ©s rĂ©elles. Qui croit vraiment que Weyerhaeuser va arrĂȘter de dĂ©forester parce qu’on lui demande gentiment ? Qui croit vraiment que Monsanto va arrĂȘter de Monsanter parce qu’on lui demande gentiment ? Si seulement nous avions un dĂ©mocrate Ă  la Maison-Blanche, tout irait bien. Si seulement nous faisions passer telle ou telle loi, tout irait bien. Si seulement nous parvenions Ă  faire retirer telle ou telle loi, tout irait bien. Non-sens. Les choses n’iraient pas bien. Elles ne vont dĂ©jĂ  pas, et elles empirent. Rapidement. Ce n’est pas simplement le faux espoir qui enchaĂźne ceux qui vont en son sens. C’est l’espoir lui-mĂȘme. L’espoir, nous dit-on, est notre phare dans la nuit. Notre lumiĂšre Ă  la fin d’un long et sombre tunnel. Le rayon de lumiĂšre, qui, contre toute attente, parvient Ă  pĂ©nĂ©trer jusque dans nos cellules. Notre raison de persĂ©vĂ©rer, notre protection contre le dĂ©sespoir qui doit Ă  tout prix, et donc Ă  celui de notre santĂ© et de celle du monde, ĂȘtre Ă©vitĂ©. Comment continuer si nous n’avons pas d’espoir? On nous a tous enseignĂ© que l’espoir d’une condition future meilleure — comme l’espoir d’un paradis futur — est et doit ĂȘtre notre refuge dans la peine prĂ©sente. Je suis sĂ»r que vous vous souvenez de l’histoire de Pandore. On lui remit une boĂźte fermement scellĂ©e et on lui dit de ne jamais l’ouvrir. Mais, curieuse, elle l’ouvrit, et en sortirent les flĂ©aux, les peines et les calamitĂ©s, probablement pas dans cet ordre. Elle referma la boĂźte, trop tard. Une seule chose y Ă©tait restĂ©e l’espoir. L’espoir, selon la lĂ©gende, Ă©tait le seul bien que contenait le coffret parmi tous les maux, et reste Ă  ce jour le seul rĂ©confort de l’humanitĂ© en cas de malheur ». Aucune mention ici de l’action comme rĂ©confort en cas de malheur, ou de rĂ©ellement faire quelque chose pour apaiser ou Ă©liminer l’infortune. Fortune du latin fortuna, apparentĂ© au latin fort-, fors, hasard, chance ce qui implique bien sĂ»r que l’infortune que l’espoir est censĂ© rĂ©conforter n’est que malchance, et non pas dĂ©pendante de circonstances que l’on puisse changer dans le cas prĂ©sent, je ne vois pas le rapport entre la malchance et les misĂ©rables choix que l’on fait chaque jour et qui permettent Ă  la civilisation de continuer Ă  dĂ©truire la Terre. Plus je comprends l’espoir, plus je rĂ©alise que loin d’ĂȘtre un rĂ©confort, celui-ci mĂ©ritait largement sa place dans la boĂźte aux cĂŽtĂ©s de tous les flĂ©aux, peines et calamitĂ©s ; qu’il sert les besoins de ceux au pouvoir aussi sĂ»rement qu’une croyance en un distant paradis ; que l’espoir n’est vraiment rien de plus qu’une variante sĂ©culiĂšre de la mystification mentale paradis/nirvana. L’espoir est, en rĂ©alitĂ©, une malĂ©diction, un flĂ©au. Non seulement en raison de l’admirable dicton bouddhiste, l’espoir et la peur se poursuivent l’un l’autre » — sans l’espoir il n’y a pas la peur — et non seulement parce que l’espoir nous Ă©loigne du prĂ©sent, de qui et de lĂ  oĂč nous sommes en ce moment et nous fait miroiter un Ă©tat imaginaire futur ; mais surtout en raison de ce qu’est l’espoir. Nous braillons plus ou moins tous et plus ou moins continuellement Ă  propos de l’espoir. Vous ne croiriez pas — ou peut-ĂȘtre le croiriez-vous — combien d’éditeurs pour combien de magazines m’ont dit qu’ils voulaient que j’écrive sur l’apocalypse, en me demandant ensuite de faire en sorte de laisser aux lecteurs un soupçon d’espoir ». Mais, qu’est-ce que l’espoir, prĂ©cisĂ©ment ? Lors d’une confĂ©rence, au printemps dernier, quelqu’un m’a demandĂ© de le dĂ©finir. Je n’ai pas pu, et ai donc retournĂ© la question Ă  l’audience. Voici la dĂ©finition qui a alors Ă©mergĂ© l’espoir est une aspiration en une condition future sur laquelle vous n’avez aucune influence. Cela signifie que vous ĂȘtes essentiellement impuissant. Pensez-y. Je ne vais pas, par exemple, dire que j’espĂšre manger quelque chose demain. Je vais le faire. Je n’espĂšre pas prendre une nouvelle respiration maintenant, ni finir d’écrire cette phrase. Je le fais. D’un autre cĂŽtĂ©, j’espĂšre que la prochaine fois que je prendrais l’avion, il ne se crashera pas. Placer de l’espoir en une finalitĂ© signifie que vous n’avez aucune influence la concernant. Tant de gens disent qu’ils espĂšrent que la culture dominante cesse de dĂ©truire le monde. En disant cela, ils garantissent sa continuation, au moins Ă  court-terme, et lui prĂȘtent un pouvoir qu’elle n’a pas. Ils s’écartent aussi de leur propre pouvoir. Je n’espĂšre pas que le saumon coho survive. Je ferai ce qu’il faut pour Ă©viter que la culture dominante ne les extermine. Si les coho souhaitent partir en raison de la façon dont ils sont traitĂ©s — et qui pourrait leur en vouloir ? — je leur dirai au revoir, et ils me manqueront, mais s’ils ne souhaitent pas partir, je ne permettrai pas Ă  la civilisation de les exterminer. J’agirai quoi qu’il en coĂ»te. Je n’espĂšre pas que la civilisation s’effondre le plus tĂŽt possible. Je ferai ce qu’il faut pour que cela arrive. Lorsque nous rĂ©alisons le niveau d’influence que nous avons en vĂ©ritĂ©, nous n’avons plus du tout Ă  espĂ©rer ». Nous avons juste Ă  agir. A faire en sorte que les saumons survivent. A faire en sorte que les chiens de prairie survivent. A faire en sorte que les tigres survivent. A faire le nĂ©cessaire. Casey Maddox a Ă©crit que lorsque la philosophie meurt, l’action dĂ©bute. J’ajouterais que lorsque nous cessons d’espĂ©rer une assistance extĂ©rieure, lorsque nous cessons d’espĂ©rer que l’horrible situation dans laquelle nous sommes se rĂ©solve d’elle-mĂȘme, lorsque nous cessons d’espĂ©rer que d’une façon ou d’une autre la situation n’empire pas, alors nous sommes enfin libres — vraiment libres — de commencer Ă  rĂ©ellement la rĂ©soudre. Je dirais que lorsque l’espoir meurt, l’action commence. L’espoir peut ĂȘtre bon — et adaptable — pour les prisonniers, mais les hommes et les femmes libres n’en ont que faire. Êtes-vous un prisonnier, ou ĂȘtes-vous libre ? Les gens me demandent parfois, si les choses sont si terribles, pourquoi ne te suicides-tu pas ? » La rĂ©ponse est que la vie est vraiment, vraiment belle. Je suis un ĂȘtre assez complexe pour comprendre en mon cƓur que nous sommes vraiment, vraiment foutus, et en mĂȘme temps que la vie est vraiment, vraiment belle. Pas parce que nous sommes foutus, Ă©videmment, ni en raison des choses qui font que nous le sommes, mais en dĂ©pit de tout ça. Nous sommes foutus. La vie est toujours belle. Nous sommes vraiment foutus. La vie est toujours vraiment belle. Beaucoup de gens ont peur de ressentir du dĂ©sespoir. Ils craignent qu’en s’autorisant Ă  percevoir le dĂ©sespoir de notre situation, ils devront alors ĂȘtre constamment malheureux. Ils oublient qu’il est possible de ressentir plusieurs choses en mĂȘme temps. Je suis plein de rage, de peine, de joie, d’amour, de haine, de dĂ©sespoir, de bonheur, de satisfaction, d’insatisfaction, et d’un millier d’autres sentiments. Ils oublient aussi que le dĂ©sespoir est une rĂ©ponse tout Ă  fait appropriĂ©e pour une situation dĂ©sespĂ©rĂ©e. Beaucoup de gens ont aussi probablement peur qu’en s’autorisant Ă  percevoir Ă  quel point les choses sont dĂ©sespĂ©rĂ©es, ils seront peut-ĂȘtre alors forcĂ©s de faire quelque chose pour changer leurs circonstances. DĂ©sespoir ou pas, la vie est belle. L’autre jour j’étais allongĂ© au bord de l’étang devant chez moi, je regardais Ă  travers les aiguilles de sĂ©quoia rendues translucides par le soleil. J’étais heureux, et je pensais, que demander de plus ? ». La vie est si belle. Raison de plus pour se battre. Une autre question qu’on me pose parfois, si les choses sont si terribles, pourquoi ne pas faire la teuf ? » Eh bien, la premiĂšre rĂ©ponse c’est que je n’apprĂ©cie pas vraiment les teufs. La seconde c’est que je m’amuse dĂ©jĂ  beaucoup. J’aime ma vie. J’aime la vie. C’est vrai pour la plupart des activistes que je connais. Nous faisons ce que nous aimons, en nous battant pour qui, et pour ce que, nous aimons. Je n’ai aucune patience envers ceux d’entre nous qui utilisent le dĂ©sespoir de la situation pour excuser leur inaction. J’ai remarquĂ© que si vous privez la plupart de ces gens de cette excuse particuliĂšre ils en trouvent alors une autre, et encore une autre, et puis une autre. L’utilisation de cette excuse pour justifier leur inaction — l’utilisation de n’importe quelle excuse pour justifier l’inaction — rĂ©vĂšle ni plus ni moins qu’une incapacitĂ© Ă  aimer. Lors d’une de mes derniĂšres confĂ©rences quelqu’un s’est levĂ© lors des questions/rĂ©ponses et a proclamĂ© que la seule raison pour laquelle les gens deviennent des activistes c’est pour se sentir mieux eux-mĂȘmes. Que l’efficacitĂ© ne comptait pas, a-t-il dit, et que c’était Ă©gotique de penser qu’elle comptait. Il a aussi sorti l’excuse classique comme quoi le monde naturel n’avait pas besoin de notre aide. Au moins avait-il reconnu que le monde rĂ©el existait, et n’était pas que le battement de cil d’un dieu quelconque, mais il en rĂ©sultait un narcissisme tout aussi ancien. Je lui ai rĂ©pondu que je n’étais pas d’accord. Il m’a demandĂ©, l’activisme ne te permet-il pas te sentir bien ? » Bien sĂ»r que si, mais ce n’est pas la raison pour laquelle j’en suis. Si je voulais simplement me sentir bien, je me masturberais. Mais je veux accomplir quelque chose dans le monde rĂ©el. » Pourquoi ? » Parce que je suis amoureux. Des saumons, des arbres devant ma fenĂȘtre, des bĂ©bĂ©s lamproies qui vivent dans les fonds sablonneux, des petites salamandres qui rampent dans la couche d’humus. Et si vous aimez, vous agissez pour dĂ©fendre votre bien-aimĂ©. Bien sĂ»r que les rĂ©sultats importent, mais ils ne dĂ©terminent pas si l’on agit ou pas. On n’espĂšre pas simplement que nos bien-aimĂ©s survivent et prospĂšrent. On fait ce qu’il faut pour. Si mon amour ne me pousse pas Ă  protĂ©ger ceux que j’aime, ce n’est pas de l’amour. Et si je n’agis pas pour protĂ©ger ma Terre, je ne suis pas vraiment humain. » Il y a quelque temps, j’ai reçu un e-mail d’un habitant de Spokane, dans l’état de Washington. Il me disait que son fils de 15 ans Ă©tait merveilleusement actif dans la lutte Ă©cologique et sociale, mais il continuait ainsi je voudrais m’assurer qu’il reste actif, donc je ressens le besoin de lui donner de l’espoir. C’est problĂ©matique, parce que je ne ressens aucun espoir moi-mĂȘme, et je ne veux pas lui mentir. » Je lui ai dit de ne pas mentir, et que s’il voulait faire en sorte que son fils reste actif, il ne devrait pas essayer de lui donner de l’espoir, mais Ă  la place, lui donner de l’amour. Si son fils apprend comment aimer, il restera actif. Une chose merveilleuse se produit lorsque vous abandonnez l’espoir, et vous fait prendre conscience que vous n’en aviez jamais eu besoin pour commencer. Vous rĂ©alisez qu’abandonner l’espoir ne vous a pas tuĂ©, ni ne vous a rendu moins efficace. En rĂ©alitĂ©, ça vous a rendu plus efficace, parce que vous cessez de dĂ©pendre de quelqu’un ou de quelque chose pour rĂ©soudre vos problĂšmes — vous cessez d’espĂ©rer que vos problĂšmes se rĂ©solvent miraculeusement, Ă  travers l’aide magique de Dieu, de la dĂ©esse MĂšre, du Sierra Club, des vaillants occupeurs d’arbres [Tree-sitters, ceux qui grimpent dans les arbres afin d’empĂȘcher leur abatage, NdT], des braves saumons, ou de la Terre elle-mĂȘme — et vous commencez Ă  faire le nĂ©cessaire pour rĂ©soudre vous-mĂȘmes vos problĂšmes. A cause de la civilisation industrielle, les taux de spermatozoĂŻdes humains ont Ă©tĂ© divisĂ©s par deux sur les 50 derniĂšres annĂ©es. Sur la mĂȘme pĂ©riode, les filles ont commencĂ© la pubertĂ© de plus en plus tĂŽt 1% des filles de 3 ans ont commencĂ© Ă  dĂ©velopper de la poitrine ou des poils pubiens, et dans les 6 derniĂšres annĂ©es Ă  peine, le pourcentage de filles de moins de 8 ans aux poitrines gonflĂ©es et aux poils pubiens est passĂ© d’1 Ă  6,7% pour les filles blanches, et Ă  27,2% pour les filles noires. Qu’allez-vous y faire ? Allez-vous espĂ©rer que ce problĂšme disparaisse d’une façon ou d’une autre ? Allez-vous espĂ©rer que quelqu’un le rĂ©solve par magie ? Allez-vous espĂ©rer que quelqu’un — quiconque — stoppe l’industrie chimique qui nous tue tous ? OĂč allez-vous faire quelque chose ? Lorsque vous abandonnez l’espoir, quelque chose d’encore mieux que le fait de ne pas mourir se produit, c’est que cela vous tue. Vous mourez. Et ce qu’il y a de merveilleux avec la mort, c’est qu’une fois mort ils — ceux au pouvoir — ne peuvent plus vous toucher. Pas au travers de leurs promesses, de leurs menaces, ni mĂȘme au travers de leur violence elle-mĂȘme. Une fois mort de cette façon, vous pouvez toujours chanter, vous pouvez toujours danser, vous pouvez toujours faire l’amour, vous pouvez toujours vous battre comme un diable — vous pouvez toujours vivre parce que vous ĂȘtes toujours en vie, d’ailleurs plus que jamais auparavant — mais ceux au pouvoir n’ont plus prise sur vous. Vous rĂ©alisez alors que lorsque l’espoir est mort, le vous qui est mort avec l’espoir n’était pas vous, mais Ă©tait le vous dĂ©pendant de ceux qui vous exploitent, le vous qui croyait que ceux qui exploitent s’arrĂȘteraient d’eux-mĂȘmes d’une façon ou d’une autre, le vous qui dĂ©pendait et croyait en ces mythologies propagĂ©es par ceux qui vous exploitent afin de faciliter leur exploitation. Le vous socialement construit. Le vous civilisĂ©. Le vous fabriquĂ©, produit, estampillĂ©, façonnĂ©, est mort. La victime est morte. Et qui reste-t-il une fois ce vous mort ? Il reste vous. Le vous animal. Le vous nu. Le vous vulnĂ©rable et invulnĂ©rable. Le vous mortel. Le vous survivant. Le vous qui pense non pas ce que cette culture vous a enseignĂ© Ă  penser, mais qui pense par lui-mĂȘme. Le vous qui ressent non pas ce que cette culture vous a appris Ă  ressentir, mais ce qu’il ressent par lui-mĂȘme. Le vous qui n’est pas ce que cette culture vous a appris Ă  ĂȘtre, mais qui est celui que vous ĂȘtes. Le vous qui peut dire oui, le vous qui peut dire non. Le vous qui fait partie de la Terre oĂč vous vivez. Le vous qui va se battre ou pas pour dĂ©fendre sa famille. Le vous qui combattra ou pas pour dĂ©fendre ceux que vous aimez. Le vous qui va se battre ou pas pour dĂ©fendre la Terre dont dĂ©pend votre vie et celles de ceux que vous aimez. Le vous dont la morale ne dĂ©pend pas de ce que cette culture — qui dĂ©truit la planĂšte, qui vous dĂ©truit — enseigne, mais dĂ©pend de vos propres sentiments animaliers d’amour et de connexion Ă  votre famille, vos amis, votre Terre. Pas de votre famille en tant qu’ĂȘtres civilisĂ©s auto-identifiĂ©s mais en tant qu’animaux ayant besoin d’une Terre pour vivre, d’animaux qui sont tuĂ©s par les produits chimiques, d’animaux ayant Ă©tĂ© formĂ©s et dĂ©formĂ©s pour correspondre aux besoins de cette culture. Lorsque vous abandonnez l’espoir — lorsque vous mourez de cette façon, et ĂȘtes ainsi rĂ©ellement en vie — vous vous rendez invulnĂ©rable Ă  la cooptation de rationalitĂ© et de peur que les Nazis ont fait subir aux juifs et Ă  d’autres, que les abuseurs font subir Ă  leurs victimes, que la culture dominante nous fait subir Ă  tous. OĂč peut-ĂȘtre faudrait-il dire que les exploiteurs Ă©laborent des circonstances physiques, sociales, et Ă©motionnelles telles que les victimes se perçoivent comme n’ayant d’autre choix que de s’infliger eux-mĂȘmes cette cooptation. Mais lorsque vous abandonnez l’espoir, cette relation exploiteur/victime est brisĂ©e. Vous devenez comme ces juifs ayant participĂ© au soulĂšvement du ghetto de Varsovie. Lorsque vous abandonnez l’espoir, vous perdez beaucoup de peur. Et lorsque vous arrĂȘtez de vous reposer sur l’espoir, et commencez Ă  la place Ă  protĂ©ger ceux que vous aimez, vous devenez dangereux pour ceux au pouvoir. Et au cas oĂč vous vous poseriez la question, c’est une trĂšs bonne chose. Je ne souhaite pas particuliĂšrement mourir. J’aime vivre, et j’aime ma vie. Mais je vais vous raconter quelque chose qui m’a aidĂ© Ă  perdre au moins une partie de la crainte que ceux au pouvoir me tuent, s’ils en arrivaient Ă  me percevoir comme une menace envers leur droit inaliĂ©nable de dĂ©truire la planĂšte. Je me suis posĂ© la question quel est le pire qu’ils puissent me faire ? ConcrĂštement, le pire qu’ils puissent faire c’est me tuer. Oui, ils peuvent me torturer — ce qu’ils font Ă  beaucoup — ou m’enfermer en confinement solitaire — ce qu’ils font aussi Ă  beaucoup — mais j’ose espĂ©rer voilĂ  le mot qu’en de telles circonstances je serais capable de m’îter la vie, si nĂ©cessaire. Et, pour autant que je sache, s’ils me tuent, une de trois choses diffĂ©rentes adviendra probablement. La premiĂšre possibilitĂ©, aprĂšs la mort, c’est l’extinction des feux », les lumiĂšres s’éteignent ; auquel cas je serais juste mort, et je n’en saurais rien de toute façon. Une autre, qu’aprĂšs la mort nous nous retrouvions autre part », peu importe ce que cela signifie, auquel cas je continuerais Ă  les combattre depuis lĂ -bas. Et, une troisiĂšme, qu’aprĂšs la mort, nous nous rĂ©incarnions. Si tel Ă©tait le cas, je suivrais la voie de Kartar Singh Sardar Kartar Singh Saraba, ou encore Shaheed Kartar Singh Saraba, un jeune indien de 18 ans qui s’est battu pour expulser les britanniques de chez lui, et qui, en 1915, fut trahi et capturĂ©. Alors que le magistrat responsable de l’affaire s’apprĂȘtait Ă  choisir entre le pendre et l’emprisonner Ă  vie, Kartar Singh s’exprima ainsi Je souhaite ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort, et pas Ă  la prison Ă  vie, afin qu’aprĂšs ma rĂ©incarnation, je puisse m’efforcer d’anĂ©antir l’esclavage imposĂ© par les blancs. Si je nais femme, je porterai des fils aux cƓurs de lions, et les inciterai Ă  tailler en piĂšce les dirigeants britanniques. » La cour dĂ©cida qu’il Ă©tait trop dangereux pour qu’on le laisse vivre. J’espĂšre qu’il est revenu pour se battre Ă  nouveau. Derrick Jensen Traduction Nicolas CASAUX
Lavie est belle, malgrĂ© tout ! Laisser tranquille les gens que j’aime tant et qui doivent ainsi me supporter. PersuadĂ©e que la vie ne pourrait plus me sourire, et n’avait plus rien Ă  m’offrir. Et pourtant, si noir Ă©tait le ciel, j’ai aperçu une petite lumiĂšre, comme un rayon de soleil ! Une fois de plus, la vie m’a prouvĂ© (par de toutes petites choses), qu’il ne fallait
Accueil / SantĂ© et nutrition / La vie est belle malgrĂ© tout8,00 € Dimensions 16,5 x 23 cm 128 pages illustrĂ©es en couleurs Reliure couverture souple Rupture de stock Description Avis 0 Un ouvrage qui, pas Ă  pas, indique le meilleur chemin pour trouver le bonheur. Dans ses pages, vous dĂ©couvrirez oĂč trouver cette source de puissance suprĂȘme Ă  la portĂ©e de chacun. Il vous permettra Ă©galement d’affronter et de remporter les dĂ©fis de la vie. Ce livre appartient Ă  la collection Vital. Seuls les clients connectĂ©s ayant achetĂ© ce produit ont la possibilitĂ© de laisser un avis.
LĂ aussi, la fin de set Ă©tait disputĂ©e, avec des Ă©changes spectaculaires. Et c’est finalement les locales qui concluent 25/20 ! Dans le quatriĂšme set, le TAC se lĂąche complĂštement, et malgrĂ© une rĂ©action de Marcq au milieu du set, le TAC domine largement et remporte le match sur un 25/16 ! Avec cette victoire, les Touquettoises confortent leur 6Ăšme place au classement
La vie est belle Mes amis la vie est belle malgrĂ© les peines qui nous enchaĂźnent Âmes claires Voix lĂ©gĂšres Sans un sou au fond de l'escarcelle Chantons au soleil qui ruisselle le vie est belle belle toujours ... Chanson apprise Ă  mon adolescence, pendant notre trajet de retour du Cap St Jacques Ă  Saigon. Ma cousine Thu nous a enseignĂ© cette chanson ; elle faisait partie du groupe des Ă©tudiants catholiques "Legio Mariae ". De retour au Vietnam, en 2007, 34 ans aprĂšs; avec le guide ChĂąu de dalattourism, nous avons visitĂ© un village de l'ethnie minoritaire des Lat Le vieux du village nous a parlĂ© en français ; il nous a prĂ©sentĂ© leur boisson alcoolisĂ©e conservĂ©e dans une jatte. Je lui ai chantĂ© cette chanson française, qu'il a reconnue ; quel plaisir de retrouver une chanson partagĂ©e ; Mon fils, Ă©mu, lui a offert un pourboire. Ayant toujours vĂ©cu dans ces hauts plateaux, il a traversĂ© la pĂ©riode française, a vu des conseillers amĂ©ricains, et cĂŽtoyĂ© des vietnamiens de tous bords... Certains membres de son village sont partis se rĂ©fugier aux États Unis ; les membres de ces personnes ont pu aider leur famille restĂ©e au village, Ă  construire de belles maisons solides. À travers tant de bouleversements, — mers devenues champs de mĂ»riers — que de spectacles Ă  frapper douloureusement le cƓur ! À travers tant de bouleversements, — mers devenues champs de mĂ»riers — que de spectacles Ă  frapper douloureusement le cƓur ! Comment rester serein, pacifique, dans ce monde si changeant, si chargĂ© d'Ă©vĂšnements? Le monde est -il si merveilleux malgrĂ© tout? Comment consoler et se consoler de la perte d'un ĂȘtre cher ? La vie reprendra -t-elle sous une autre forme ? - *** ​A travers tant de bouleversements -mers devenues champs de mĂ»riers - que de spectacles Ă  frapper douloureusement le cƓur Nguyen Du -Kim VĂąn KiĂȘu, traduction XuĂąn Phuc XuĂąn ViĂȘt 20/11/2015

lavie est belle malgré la souffrance ou les obstacles? Algérie . 2009-01-20 01:56:39 UTC. avant un professeur nous disait la vie;son charme et sa douceur sont les problÚmes mais comme nous étions jeunes on rigolait sans réfléchir ce n est que maintenant qu on découvre et apprendre son vrai sens votre avis S V P Dix-sept réponses: 2009-01-23 06:04:06 UTC. La vie , il faut la prendre

ï»żAvec mes 2 sƓurs, j'ai participĂ© au mouvement de Scouts et Guides du grĂące Ă  l'intermĂ©diaire de notre tante LĂąm, dentiste. Une de ses consƓurs, Mme PháșĄm thị ThĂąn, Ă©tait responsable des Guides du Vietnam. Je devais ĂȘtre en classe de rĂ©unions se faisaient dans la cour cimentĂ©e de c'est Ă  dire Hội Việt Má»č, l'association Culturelle Vietnamienne AmĂ©ricaine, rue MáșĄc Đĩnh Chi, tous les Dimanches y avait les groupes Thanh Quan et Phong ChĂąu, rĂ©partis respectivement dans les cours de derriĂšre et de devant du "atterrissais" dans une patrouille đội qui s'appelait Hồng Mai, fleur d'abricotier Lan Ă©tait mon chef de patrouille. Elle Ă©tait Ă©lĂšve au LycĂ©e Gia un cahier Ă  carreaux oĂč je recopiais au fur et Ă  mesure, mes 1Ăšre page de la chanson Ă©tait rĂ©servĂ©e Ă  la chanson du mouvement Hội Ca. Elle commence ainsi "lĂ  la lĂĄ la lĂ  lĂĄ lĂ ..."Ensuite ĐoĂ n Ca la chanson de notre groupe, Phong ChĂąu." NĂ y, chị em đoĂ n tráș» nước Nam, Việt Nam, chĂșng ta mau káșżt đoĂ n tiáșżn lĂȘn đường sĂĄng...khuyĂȘn ChĂąu Phong đoĂ n ta náșŻm tay mau lĂȘn , đem sức mĂŹnh, xĂąy đời tháșŻm tÆ°ÆĄi..."Puis, la chanson de ma patrouille " Tiáșżn lĂȘn đi , ta nhớ luĂŽn ta giống nĂČi, anh hĂčng, Hồng Mai hụi đáș„t nước chĂșng ta chờ mong...Avant de partir en France, j'avais mis tous mes livres et cahiers de souvenirs dans mon bureau en formica, fermĂ© Ă  clĂ©. Je ne savais pas qu 'il n'y aurait plus de retour pendant des dĂ©cennies, et que je ne retrouverai plus mes ces notes, j 'essaie de retrouver ces jeunes annĂ©es, avec les sites Internet et ma petite trouvent ici, essentiellement des souvenirs de scoutisme, et parfois , occasionnellement, des chansons apprises en famille, ou Ă  l' lieu de rĂ©union de notre groupe, la cour cimentĂ©e du VAA photo flickr
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